Intéressons-nous brièvement au rôle des Britanniques dans la récente configuration du printemps arabe du Moyen-Orient. Deux ans avant le début du printemps arabe, en juin 2008, Sir Vincent Fean, alors ambassadeur britannique en Libye, écrit à Tony Blair en signalant l’imminence de la signature d’un accord entre la Libye et Londres : la libération d’Abdelbaset al-Megrahi (et de plusieurs prisonniers), détenu en Ecosse et impliqué dans l’attentat de Lockerbie, en échange d’un contrat d’armement de 400 millions de livres, passé par la présidence libyenne.