Durant sa campagne présidentielle de novembre 2016, le candidat républicain Donald Trump avait souvent condamné la politique étrangère des néoconservateurs. Or, depuis son élection, dans le cadre de la lettre confidentielle LIESI, nous avons souvent pointé du doigt les divergences de fait entre les propos du candidat républicain et ce qu’il a fait en qualité de président des États-Unis.
En ce début d’année 2020, il ne fait aucun doute que le président Donald Trump a repris la politique suicidaire engagée par les néoconservateurs de l’époque de George Bush.
On a l’impression que la Maison-Blanche et le complexe militaro-industriel travaillent de nouveau main dans la main pour provoquer un cataclysme d’ampleur mondiale au Moyen-Orient.
Dans le même temps, on doit souligner l’absence de tweet de Donald Trump à l’encontre de la présidence de la Réserve fédérale depuis plusieurs semaines. Plus question d’insulter Jerome Powell et d’exiger une baisse des taux d’intérêt de la banque centrale américaine. Cette polémique a disparu après un entretien privé entre les ténors de la Réserve fédérale est Donald Trump. Rappelez-vous que nous avions avancé, dans un ancien numéro de la lettre LIESI que la banque centrale iranienne n’appartenait pas encore aux propriétaires privés de la Réserve fédérale.
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Faut-il y voir un virage brutal de la part de la présidence Trump à partir de ce moment, pouvant justifier une politique ultra belliciste? A partir de quand a-t-il décidé de s’engager dans une spirale guerrière?
En ordonnant l’assassinat du général iranien, Donald Trump n’a fait qu’appliquer ce que souhaitait son conseiller à la sécurité nationale John Bolton, le faucon hyper critiqué de l’administration Bush après les attentats du 11 septembre 2001… et durant la campagne de Trump en 2016!
Tandis que la présidence américaine s’engage dans une politique étrangère absolument suicidaire et incompréhensible si l’on ne prend pas en considération l’action feutrée de certains réseaux très influents au Congrès ainsi qu’à la Maison-Blanche, Donald Trump semble subitement ignorer la menace qui pèse sur le peuple américain du côté de la frontière sud. En effet, l’Amérique subit une véritable invasion depuis le sud, avec des dizaines de millions d’étrangers dont un grand nombre vit désormais illégalement aux États-Unis. Combien d’éléments du cartel de la drogue sont ainsi entrés sur le territoire américain pour y préparer une véritable déstabilisation future?
Les politiciens proches de Donald Trump et ses conseillers sionistes témoignent d’un véritable aveuglement sur les conséquences de leurs actions pour l’ensemble du Moyen-Orient.
La connivence entre Donald Trump et les réseaux néo conservateurs devient d’autant plus flagrante que le président de la société secrète CFR (conseil des relations étrangères) vient de déclarer que le monde sera le prochain champ de bataille faisant suite à une escalade dramatique des tensions entre les États-Unis et l’Iran.
À l’époque où Barack Obama était président, la secrétaire d’État Hillary Clinton avait confié à un journaliste américain qu’elle se rendait souvent au siège du CFR pour y prendre les consignes à appliquer dans le cadre de la politique étrangère de la Maison-Blanche.
Il y a donc quelques heures, le président du CFR a averti tous les analystes, politiciens et peuples qui pensent qu’une guerre avec l’Iran ressemblerait aux campagnes militaires précédentes des États-Unis, étaient incroyablement naïfs… Une telle guerre ne ressemblera certainement pas à la guerre du Golfe de 1990 ou aux guerres d’Irak de 2003. Les cibles seront civiles, économiques et militaires. Et de par le flot de migrants sunnites et chiites infiltrés au sein des nations européennes, il va de soi que le champ de bataille du Moyen-Orient a toutes les chances de s’étendre jusqu’aux capitales européennes… ce que nous avions déjà annoncé, juste avant les événements, d’Iran par l’arrivée de révolutions de couleur prochaines dans ces capitales, en citant des confidences du banquier anonyme – voir les numéros 436 et 437 de LIESI. Qu’a t-il vraiment entendu dans les coulisses des grandes banques américaines où il exerce pour entrevoir un scénario si clair après l’assassinat du général iranien? Nous aurons probablement des explications à partager avec nos lecteurs dans les prochains numéros de la lettre confidentielle.