Cette décision de “réarmement à grande échelle” est conçue pour sauver le Royaume-Uni en ruine, écrit l’ édition commerciale de Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Après le Brexit, la Grande-Bretagne fait face à de graves difficultés économiques et politiques. Les entreprises du pays souffrent de nouvelles barrières douanières avec l’Union européenne. Des difficultés ont surgi à la fois à l’exportation et à l’importation.
L’industrie automobile britannique a reculé de 29,3% en 2020 par rapport à 2019, atteignant son plus bas niveau depuis 1984. Le taux de chômage a atteint un record au cours des quatre dernières années, avec un PIB en baisse de 2,6%. Les lockdowns ont fermé six mille pubs, restaurants et clubs. La dette nationale a atteint un niveau record.
Une publication commerciale allemande traduit la pensée des représentants de la communauté économique. «A leur avis, de nombreuses entreprises britanniques cesseront d’exporter leurs produits vers l’UE, car ce sera trop cher et difficile à faire. Le volume des échanges continuera de baisser. Le Royaume-Uni était autrefois la porte d’entrée de la mode, des textiles, des accessoires et des jouets de l’Asie vers l’Europe. Maintenant, cela va changer.“
Londres a visiblement trouvé une porte de “sortie” à l’impasse économique avec la construction des armes, poursuit Deutsche Wirtschafts Nachrichten.
«L’Ecosse construira des navires, le Pays de Galles des véhicules blindés, l’Irlande du Nord des satellites. Le lithium nécessaire à la fabrication des batteries sera extrait à Cornwall.» Investir en Ecosse est interprété comme «une tentative de contrebalancer les revendications d’indépendance» qui se font de plus en plus entendre chez les Ecossais.
Le programme militaire de Boris Johnson créera des emplois pour la plupart dans la «bonne vieille Angleterre», et non dans les régions où l’indépendance est rêvée.
La plupart des dépenses militaires déclarées iront à la production de nouvelles armes nucléaires, et toutes, sans exception, à des entreprises diverses et notamment la société américaine Lockheed Martin, qui fournit et remplace régulièrement les missiles balistiques Trident-2 D5 pour les sous-marins britanniques.
D’où la conclusion du chef de l’ONG britannique Campaign for Nuclear Disarmament Keith Hudson : “Quand le gouvernement n’a pas assez d’argent, nous n’avons pas besoin de dépenses énormes en armes de destruction massive”…
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