Partant de là, il est évident que de son côté, le président Poutine ne se fait aucune illusion sur le “président Biden”. Rappelez-vous qu’il a déjà rappelé l’ambassadeur de Russie à Washington en réponse aux provocations sauvages de Biden, et qu’il a envoyé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne pour dissuader les menaces de massacres de russophones – du moins temporairement.
Poutine a accepté l’offre de Biden de rencontrer ses ennemis jurés, simplement parce que c’était la chose à faire pour lui en tant que chef de l’Etat russe. Essayer de sonder les intentions de l’adversaire et voir si l’on peut trouver des moyens de retarder le plus longtemps possible l’inévitable glissement vers un conflit militaire. Avec un peu de chance, jusqu’après les élections législatives américaines de 2022, voire les élections présidentielles de 2024.
De manière similaire, dans les années 30 et 40, Staline avait refusé de rencontrer Hitler personnellement, mais il avait néanmoins diligenter son ministre des Affaires étrangères pour rencontrer celui d’Hitler, von Ribbentrop. Staline a toujours su que les nazis allaient attaquer l’Union soviétique, même si les Européens avaient refusé tous ses appels à une alliance pour arrêter Hitler. Pourtant, il espérait toujours pouvoir gagner suffisamment de temps en vue de réorganiser et améliorer son armée avant l’inévitable attaque.
Il ne fait aucun doute que les marionnettistes de Biden entendent bien encadrer le prochain sommet. Pas question que Biden fasse des commentaires non scénarisés, et encore moins de tenir des réunions en tête-à-tête avec Poutine.
Bref, rien à voir avec le sommet du 16 juillet 2018 entre les présidents Trump et Poutine, à Helsinki. On se rappellera de l’hystérie délirante des médias d’information, tant sur place que partout ailleurs aux Etats-Unis et même dans le monde. Pourquoi ? De quoi avaient si peur les tenants des médias et du Forum de Davos ?
A l’époque, le Washington Post avait laissé entendre qu’il était illégal pour les deux leaders mondiaux de se rencontrer en privé – pendant deux heures entières, pas moins – sans fournir de transcription à leurs rédacteurs. Ce que leurs maîtres craignaient n’était rien de moins que la réaffirmation de la souveraineté nationale, pour laquelle le président Trump mène encore une croisade incessante. Des républiques souveraines pouvaient-elles s’entendre entre elles sur des mesures dans l’intérêt commun de leurs peuples et des autres, sans médiation mondialiste, ni soumission au diktat impérial sous couvert de “normes internationales” ?
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