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Par le R.P. Hamon – Que je serais heureux, Seigneur, si je pouvais imiter David, qui, au milieu des délaissements, les obscurités des sécheresses, vous rendait ses devoirs dans la prière avec autant de ferveur qu’au temps des consolations. Il comprenait, ce saint roi, qu’au milieu de ces épreuves l’âme chrétienne ne doit rien retrancher de ses exercices, ni se troubler et se plaindre, ni s’attrister et se décourager. Faites-le moi comprendre aussi, ô mon Dieu !
Si je suis fidèle dans l’oraison, je m’élèverai à un plus grand amour de votre bonté infinie, qui veut bien aimer une créature aussi misérable que moi : car vos saints enseignent que ces délaissements que l’on peut rencontrer dans l’oraison et la prière ne sont souvent qu’un artifice de votre amour pour exciter l’âme à vous désirer avec plus d’ardeur, à vous rechercher avec plus de zèle, à saisir votre grâce avec plus d’empressement et à la suivre avec plus de fidélité quand elle se présente.
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