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Les Etats-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) exigeant un cessez-le-feu total à Gaza en faveur de la présentation de leur propre résolution sur le cessez-le-feu. La libération totale des otages, l’annulation de la campagne de Rafah et un cessez-le-feu obligatoire de six semaines figurent dans la résolution américaine, tandis que l’autre résolution se contente d’exiger un cessez-le-feu.
La Chine est à la tête de plusieurs autres nations qui critiquent les Etats-Unis pour leur veto. Elle a notamment traduit que les Etats-Unis donnaient le feu vert à un génocide.
Entre-temps, Israël a l’intention de lancer sa campagne de Rafah au début du Ramadan (11 mars) si ses otages ne lui sont pas rendus d’ici là. Israël a également l’intention de limiter les prières à la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint pour les musulmans, pendant le ramadan.
Cela démontre une fois de plus l’échec de l’ordre international fondé sur des règles au plus haut niveau. Les résolutions ne sont pas contraignantes, elles critiquent une guerre et n’amènent aucun des belligérants à la table des négociations. Les échecs répétés des principaux mécanismes de rétablissement de la paix risquent d’entraîner une nouvelle ère de la loi du plus fort à mesure que les pays se rendront compte de leur inefficacité.
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Le monde se transforme rapidement depuis le 7 octobre 2023 et l’hégémonie unipolaire des Etats-Unis n’est plus une politique étrangère viable. Quelle est la solution ? Pour l’administration Biden et les faucons de guerre bipartisans, il semble qu’il faille davantage de guerre au lieu de la paix et de la négociation.
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