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Par EIR – Le 20 août, le New York Times a rapporté que l’administration Biden avait discrètement approuvé, en mars dernier, un nouveau “guide de l’emploi nucléaire” prévoyant la préparation d’une guerre nucléaire sur trois fronts contre la Russie, la Chine et la Corée du Nord et la possibilité de la “gagner”.
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De nombreux éléments indiquent qu’une telle guerre est destinée à inclure des premières frappes nucléaires américaines préventives : la décision américaine de placer des missiles à capacité nucléaire de longue portée sur le territoire allemand ; l’invasion de la région russe de Koursk, parrainée par l’OTAN, afin de créer un précédent pour des attaques directes sur le territoire russe ; l’autorisation imminente de fournir des missiles JASSM et d’autres missiles sophistiqués de longue portée à l’Ukraine, afin de mener de telles attaques ; les “super-fusées” et autres adaptations techniques des ogives nucléaires américaines dont le seul but est d’augmenter le “taux de réussite” d’une attaque nucléaire préventive.
A cela s’ajoute l’article paru le 2 septembre dans le Financial Times de Londres, selon lequel l’administration américaine de Joe Biden et le Royaume-Uni sont sur le point de réviser leur accord de défense mutuelle (Mutual Defense Agreement, MDA), qui lie les programmes d’armement nucléaire des deux pays, afin de le prolonger indéfiniment sans qu’il soit nécessaire de le renouveler. En d’autres termes, le MDA devient de facto un traité américain, sans l’inconvénient de devoir être approuvé par le Sénat, comme l’exige la Constitution.
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Malcolm Chalmers, directeur adjoint du Royal United Services Institute (RUSI, le plus ancien et le plus prestigieux groupe de réflexion de l’Empire britannique), qui en 2022 avait appelé à un jeu de billard nucléaires avec la Russie au sujet de la Crimée, a célébré la victoire du MDA : “C’est une bonne nouvelle pour le Royaume-Uni de ne pas avoir à s’inquiéter qu’une future administration américaine utilise un futur renouvellement comme moyen de pression”.
A l’instar de l’ensemble des accords conclus lors du sommet de l’OTAN qui s’est tenu du 9 au 11 juillet à Washington, ce qui est présenté comme une “sécurisation par Trump” de la stratégie de guerre de l’OTAN contre la Russie vise en réalité à “sécuriser par nation” cette politique démente et à la mettre hors de portée de tout gouvernement, dans n’importe quel pays et à n’importe quel moment.
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Il n’est donc pas étonnant que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, se soit joint le 4 septembre au président Poutine, au ministre des Affaires étrangères Lavrov, au vice-ministre des Affaires étrangères Ryabkov et à d’autres porte-parole russes de haut niveau pour annoncer que leur gouvernement était en train de réviser sa propre doctrine de non-première frappe nucléaire, “sur fond de défis et de menaces émanant de pays de ce que l’on appelle l’Occident collectif”.
Certains des hommes d’Etat et des experts les plus respectés de l’Occident s’élèvent contre la folie politique qui s’empare actuellement de Washington et des capitales européennes. Parmi eux figurent Ted Postol, professeur émérite au MIT et l’un des plus grands experts mondiaux en matière d’armes nucléaires ; l’ambassadeur Jack Matlock, spécialiste de l’histoire et de la culture russes, qui a été choisi par le président Reagan pour occuper le poste crucial d’ambassadeur auprès de l’Union soviétique…
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