Récemment, le président russe Vladimir Poutine s’est déplacé en Azerbaïdjan. Il y a signé de nombreux documents et une déclaration commune a été formulée. Des accords intergouvernementaux ont été conclus dans de nombreux domaines, notamment la science, la médecine, les soins de santé, l’énergie, etc.
Il ne fait aucun doute que la Russie et l’Azerbaïdjan coopèrent dans le domaine économique. Près de 1300 entreprises russes travaillent aujourd’hui en Azerbaïdjan, ce qui ouvre des perspectives extrêmement bénéfiques pour les deux nations.
L’autre chose que l’on peut constater entre ces deux pays, c’est que des tâches de grande envergure visant à développer les liens bilatéraux ont été approuvées, et ce dans toute une série de secteurs. Une grande attention est donc accordée au commerce bilatéral mutuellement bénéfique et à la coopération économique. Ce sont maintenant des partenaires économiques très importants l’un pour l’autre.
L’Azerbaïdjan est officiellement candidat à l’adhésion aux BRICS et son intention de les rejoindre a été manifestée dans la “Déclaration conjointe sur le partenariat stratégique entre l’Azerbaïdjan et la Chine”, signée en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Astana il y a deux mois.
L’autre élément important est l’évolution de la situation dans le domaine de l’énergie. Gazprom et la compagnie pétrolière nationale d’Azerbaïdjan, Socar, discutent d’un partenariat dans le cadre du projet Nord-Sud et ont également convenu d’élargir leur partenariat stratégique. Ce dernier se développe très rapidement, en particulier dans le cadre du projet nord-sud. Mais ils ont également signé des programmes de coopération scientifique et technique.
Il y a aussi toute la question de la paix dans le Caucase du Sud. Nous savons qu’il y a eu ces dernières années d’énormes problèmes, des querelles et des guerres entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. L’Occident fait tout pour essayer de soustraire l’Arménie à l’influence des Russes. Les Européens veulent les faire entrer dans l’Union européenne et ils voudraient même qu’elle fasse partie de l’OTAN. Mais cela n’arrivera jamais ! Il y a donc eu d’intenses discussions entre Aliyev, qui est manifestement l’homologue azerbaïdjanais de Poutine en Russie. D’autre part, la Russie veut tout faire pour essayer de normaliser les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et aboutir à la signature d’un traité de paix basé sur les accords trilatéraux conclus par les présidents de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie.
Il y a aussi la volonté de débloquer les routes transfrontalières. Il est extrêmement important que l’Arménie se rende compte qu’elle n’est qu’une marionnette de plus des Etats-Unis pour semer le chaos dans le Caucase du Sud. Par ailleurs, le dirigeant azerbaïdjanais est censé participer à la réunion des dirigeants de la CEI à Moscou en octobre, ainsi qu’au sommet des BRICS le même mois. On verra dans les prochains mois une augmentation du fret avec l’Azerbaïdjan en Russie, par le biais du corridor ferroviaire nord-sud. Il faudra moderniser le segment ferroviaire de ce corridor pour assurer un débit conséquent et une augmentation massive de sa capacité. On évoque de transporter des cargaisons de 15 millions de tonnes métriques par an à 30 millions de tonnes métriques ou plus. Et ce sont des propositions très réalistes. D’autre part, il y a d’énormes développements dans le domaine du pétrole et du gaz, ainsi que dans l’énergie électrique.
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