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JT. Durden – Le porte-parole des Houthis, Yahya Saree, a affirmé sur X que les forces armées yéménites soutenues par l’Iran ont lancé deux missiles balistiques hypersoniques ciblant des sites militaires dans la région de Jaffa, près de Tel Aviv. Israël a déclaré avoir intercepté le tir de missile, qui a été suivi quelques heures plus tard par des avions de combat israéliens ayant pilonné des infrastructures clés au Yémen.
“J’exhorte les dirigeants de l’organisation Houthi à voir, à comprendre et à se souvenir : quiconque lève la main sur l’État d’Israël, sa main sera coupée”, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, en faisant référence aux frappes de représailles.
AP News a rapporté que les frappes aériennes de représailles israéliennes se sont déroulées en “deux vagues de frappes dans le cadre d’une opération planifiée qui a commencé tôt jeudi et impliqué 14 avions de chasse”. “L’armée a déclaré que la première vague de frappes visait l’infrastructure des Houthis dans les ports de Hodeida, Salif et le terminal pétrolier de Ras Isa sur la mer Rouge”, a noté AP, ajoutant : “Puis, dans une deuxième vague de frappes, l’armée a déclaré que ses avions de combat visaient l’infrastructure énergétique des Houthis à Sanaa”.
Les forces américaines ont été actives dans le ciel du Yémen au début de la semaine, lançant une série de frappes sur les rebelles houthis, selon le Commandement central américain.
L’échange de frappes de jeudi entre les Houthis soutenus par l’Iran et Israël montre que l'”axe de la résistance” de Téhéran reste actif dans la région, avec le potentiel d’une nouvelle escalade. Les rebelles maintiennent fermement leur emprise sur le point d’étranglement maritime critique du sud de la mer Rouge. A court terme, les menaces qui pèsent sur la région augmentent, comme le décrit Mahmut Cengiz, professeur associé au Terrorism, Transnational Crime and Corruption Center et à la Schar School of Policy and Government de l’université George Mason : “Les membres radicalisés du Hamas pourraient se tourner de plus en plus vers Al-Qaida comme destination plus viable pour leurs opérations, compte tenu des capacités croissantes d’Al-Qaida et de ses liens stratégiques avec l’Iran. Cette évolution pourrait renforcer considérablement la position d’Al-Qaida dans la région, ce qui en ferait une menace encore plus redoutable pour les intérêts occidentaux et israéliens à l’avenir.”
Compte tenu de l’agitation au Moyen-Orient et de la gestion désastreuse de la région par l’administration Biden-Harris, le risque d’une attaque intérieure augmente indubitablement. L’ouverture des frontières a permis une invasion d’étrangers en situation irrégulière, dont certains peuvent être des terroristes pré-entraînés.
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