Donald serait-il un expert en démolition contrôlée de l’économie US ?

MarketWatch – Le déficit commercial américain atteint un niveau record en janvier, les entreprises se précipitant pour importer des marchandises afin d’éviter les droits de douane ! De nombreux économistes prévoient désormais une croissance négative du PIB au premier trimestre en raison de l’énorme freinage du secteur commercial.

 

Le déficit commercial international des Etats-Unis s’est creusé de 34 % en janvier pour atteindre 131,4 milliards de dollars, a déclaré le ministère du Commerce. Il s’agit du déficit le plus important depuis le début de la série en 1992.
Les économistes interrogés par le Wall Street Journal avaient prédit que le déficit s’étendrait à 128,7 milliards de dollars corrigés des variations saisonnières.

 

Les importations ont bondi de 10 % pour atteindre 401,2 milliards de dollars en janvier, les entreprises s’efforçant de devancer les nouvelles taxes sur les marchandises étrangères proposées par l’administration Trump. Les importations ont augmenté de 23,1 % par rapport à l’année précédente. Les importations de marchandises ont été la principale cause de cette hausse. Les produits métalliques finis ont augmenté, les entreprises cherchant à devancer les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium. Les biens de consommation et les biens d’équipement ont également augmenté.
Les exportations ont augmenté de 1,2 % pour atteindre 269,8 milliards de dollars.

 

L’explosion du déficit commercial va réduire le produit intérieur brut, car cela signifie que les Etats-Unis achètent relativement plus de biens et de services à des fournisseurs étrangers qu’à des producteurs américains. En raison de la forte augmentation du déficit, de nombreux économistes prévoient désormais une contraction au premier trimestre. Les économistes de Capital Economics prévoient un PIB annualisé négatif de 2,5 % au premier trimestre. La société estime toujours que l’économie américaine échappera à la récession et rebondira au deuxième trimestre. Les économistes ont noté que les rapports de février et mars pourraient encore changer la donne, car la croissance des stocks pourrait compenser le frein.

 

 

 

 

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