Quand les banques centrales ont commencé à s’engager dans un processus d’injections monétaires appelées quantative easing, beaucoup ont pensé que l’inflation et même l’hyperinflation en seraient la conséquence directe. Mais cela ne s’est pas produit parce que la vitesse de la circulation de la monnaie a plutôt eu tendance à diminuer, malgré l’excès de monnaie injectée. En fait, les milliards distribués par les banques centrales se sont plutôt concentrés dans quelques actifs, les propulsant au zénith, mais le circuit économique lui-même n’en a pas vraiment profité. Au bout du compte, nous avons eu de la déflation.
Voici un extrait du rapport sur la compétitivité globale de 2019, publié par le Forum économique mondial. Depuis la récession de 2008-2009, «les décideurs politiques ont maintenu à flot l’économie mondiale grâce à une politique monétaire ultra-expansive et non-conventionnelle. Mais malgré l’injection massive de liquidités – quatre des grandes banques centrales ont injecté à elles seules 10 000 milliards de dollars entre 2008 et 2017 – la croissance de la productivité a continué de stagner au cours de la dernière décennie.»
Le lecteur lira d’autres extraits de cet intéressant rapport dans les prochaines Brèves de LIESI.
Comme la vitesse de circulation de la monnaie ne croît pas, on continue à injecter toujours plus d’argent dans le processus. Finalement, les banques centrales sont parvenues à détruire le modèle productif économique occidental et la crise qui vient sera bien plus destructrice que celle de 2008 puisque nous serons confrontés à un effondrement des actifs et à un recul du produit intérieur brut mondial.
Généralement, les gens qui ont compris cela pensent que c’est la faute à pas de chance ; que les banquiers centraux se sont engagés dans un processus théorique, jamais expérimenté, et qui ne marchera pas.
Nous n’avons jamais abondé dans un tel raisonnement parce que, en ce qui nous concerne, le choix opéré par les propriétaires des banques centrales et manifesté par les présidences de ces mêmes banques centrales, à la suite de la grande crise de 2008, vise à provoquer une autre crise beaucoup plus conséquente et qui doit permettre la mise en œuvre de ce dont nous parlons dans le numéro de LIESI du 31 octobre 2019.
Il existe en effet un agenda mondialiste conçu pour ce que nous avons déjà appelé le Nouveau Monde. Mais ce Nouveau Monde doit émerger sur les cendres de l’ancien monde, celui que nous connaissons depuis plusieurs décennies, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce Nouveau Monde sera sans pitié parce que les concepteurs de l’agenda évoqué sont avant tout des lucifériens.
Dans notre pauvre monde, où l’on rejette l’existence même de Dieu, ses commandements et ceux de l’Eglise (nous ne parlons pas de la secte conciliaire qui n’est absolument pas l’Eglise, la nouvelle Eglise conciliaire ne peut que dégoûter tout homme de bonne volonté soucieux de chercher la vérité), il y a la notion du bien commun. Dans le Nouveau Monde, le bien commun se limite à satisfaire les exigences du général des démons, à savoir Satan. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nous assistons, en Occident et notamment aux Etats-Unis, à une multiplication de statues de Baphomet, illustration parfaite du général des démons souhaitant être adoré par une population d’esclaves, très encadrée dans le système adapté au Nouveau Monde qui s’esquisse… et dont la Chine teste toutes les nouvelles technologies pour assurer le cadre dictatorial nécessaire à l’encadrement du… Nouveau Monde.