A. Rowley a bien raison d’écrire que “l’énorme dette publique des entreprises et des ménages ressemble à la nouvelle norme de l’économie mondiale jusqu’à la prochaine crise”. “Des dettes importantes au niveau public et privé peuvent ne pas avoir d’importance tant que la croissance se poursuit et que le taux d’intérêt reste bas. Mais tout cela pourrait changer si une nouvelle crise financière se propageait à l’économie mondiale, comme cela s’est produit auparavant.”
Dans le cadre de la rédaction de la lettre confidentielle LIESI, depuis plusieurs mois nous parlons de l’Ancien Monde par rapport au Nouveau Monde que les mondialistes sont en train d’esquisser sur l’échiquier mondial. L’architecture de ce Nouveau Monde est présentée au moyen d’une batterie de mensonges plus pervers les uns que les autres. En effet, dans ce Nouveau Monde, l’économie est fondée sur des croyances diamétralement contraires à celles qui prévalaient jusqu’à aujourd’hui. Les analystes du Nouveau Monde estiment que les guerres commerciales ne vont pas causer de préjudices durables. Ou encore, la baisse de la production des entreprises, des bénéfices et des investissements ne sont pas une source d’inquiétude… les cours des actions d’entreprises peuvent continuer à progresser inexorablement quel que soit le montant de la dette mondiale qui vole de record en record. Dormez bien tranquillement, nous entrons dans une zone d’icebergs qui pullulent au fur et à mesure que l’on avance, mais ne freinez surtout pas l’allure du navire puisqu’il est insubmersible.
Ce graphique illustre cette situation. L’indice boursier des entreprises allemandes grimpe de plus en plus vite alors que l’économie réelle de l’Ancien Monde s’effondre…