Les communicants de la Maison Blanche ont tout fait pour donner l’impulsion nécessaires aux marchés financiers, tout au long de la semaine, en mettant bien en avant la signature du processus I de l’accord commercial sino-américain. Le président Trump l’a défini comme « une étape capitale ». Même Henry Kissinger avait été invité à la cérémonie de signature indiquant par là combien l’administration Trump entendait poursuivre la politique engagée par l’administration Nixon (obéissant ainsi à l’establishment mondialiste) et dont Henry Kissinger était le représentant de ce même establishment.
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De son côté, l’agence de presse officielle Xinhua a indiqué que cet accord reflétait avant tout que les deux parties étaient parvenues à « une approche plus raisonnable » dans leurs différends.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’après l’échec dramatique des pourparlers d’avril 2019, il a été décidé que les éléments les plus difficiles de la discussion avec Pékin seraient relégués à la seconde phase des négociations. Aussi convient-il d’être extrêmement prudent sur la suite de l’accord commercial sino-américain. Ce, d’autant que bien des éléments sur lesquels les deux parties pouvaient s’entendre sont considérablement affaiblies par la détérioration des relations géopolitiques élargies entre Washington et Pékin.
À tout moment, la trêve commerciale vendue par la Maison-Blanche peut donc être brisée par n’importe quelle nouvelle dérangeant sérieusement Pékin.
En attendant, bien des questions sont posées. Par exemple, est-ce que la Chine achètera pour un montant de 200 milliards de dollars supplémentaires de biens et services américains au cours des deux prochaines années. En effet, les Américains se sont basés sur une croissance de leurs exportations vers la Chine de l’ordre de 40% de 40% supplémentaires en 2021. Des augmentations qui paraissent assez rocambolesques… En outre, les taxes américaines sur les Chinois seront de 19% après la mise en œuvre de l’accord, contre 3% avant que commence la guerre commerciale, selon une étude du Peterson Institute for International Economics.
On notera également que si les marchés financiers américains battent record sur record, il n’en est pas de même sur les places financières chinoises. En outre, curieux commentaire de la part du représentant de Pékin suite à la demande formulée par Donald Trump d’engager immédiatement les discussions en vue de l’accord de phase II. Liu a dit qu’il ne pensait pas que ce soit judicieux de s’engager immédiatement dans un nouveau processus…
Comme l’exprime l’universitaire chinoisYiwei Wang, « la seconde phase sera beaucoup plus difficile car il s’agit de réformes dite structurelles, liées au système politique et social chinois ». (SouthChine MorningPost)
Enfin, notons que le président chinois ne s’est même pas déplacé pour signer cette si grande percée… Les Chinois ont compris que l’étape à venir était LA GUERRE. Quand à Donald Trump il reste la marionnette de l’establishment et surtout du Conseil des Treize, qui a de bien sombres projets pour les Etats-Unis…