Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des Hérode, des dirigeants qui ne sont peut-être pas sanguinaires au sens propre du terme, mais qui le sont dans le fond par les compromissions qu’ils font à l’égard de puissants, servant le Prince de ce monde, menteur et homicide. Les lois votées par les Hérode de la république sont avant tout d’inspiration antichrétienne. Confirmant par là même leur soumission aux oligarchies sataniques, les petits princes ou les nouveaux Hérode se comportent comme les esclaves des entités ténébreuses qui leur ont promis tous les royaumes de la terre ainsi que les richesses.
CLIQUER pour lire la suite
Il nous faut penser à la sainte Famille et précisément à ce moment où l’ange dit à Joseph qu’il doit partir : « Levez-vous promptement, prenez la mère et l’enfant, fuyez en Égypte ». Il faut obéir dans l’instant et ne pas se poser de questions ; faire confiance entièrement la Providence.
Le Tout-Puissant qui peut tout, va fuir pour échapper à la cruauté du chef d’Etat qu’incarne Hérode. Joseph ne va pas être colérique, il accepte la situation telle qu’elle est. Au lieu de ruminer, de perdre sa paix intérieure, il ne réfléchit pas mais il s’exécute à l’ordre divin.
Les méchants accumulent victoire sur victoire.
Le Bon Dieu donne l’impression de subir défaite sur défaite.
Mais ce ne sont là que des impressions humaines et la sagesse divine échappe à toute considération humaine. Le Bon Dieu, dans sa sagesse, à des desseins que l’homme ne peut pas comprendre. La fuite en Égypte nous apprend à ne rien désirer ici-bas que la très sainte et très aimable volonté de Dieu. Le bonheur se trouve justement dans cette volonté à respecter dans notre propre vie. Le bonheur consiste à accepter ce que le Bon Dieu nous demande ou nous commande ; notre position, notre condition physique. Le principal est de vivre dans la dépendance de la Providence divine avant de passer de cette terre dans les bras de sa miséricorde… « Mon royaume n’est pas de ce monde », a rappelé Jésus à ses bourreaux.