Sur le blog privé Gladio Veritatis nous publierons deux articles commentant les avertissements d’une pointure de la politique des affaires étrangères depuis plusieurs décennies. Il y traduit son inquiétude en avertissant la Maison Blanche qu’elle prend suffisamment de risque géopolitique pour rappeler les conditions ayant abouti au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Etonnamment, Janet Yellen vient d’adresser un message puissant à tous les pays fatigués des engagements américains à l’étranger. Mais elle développe une question avant toute fiscale.
Elle mentionne évidemment la Chine. Même si la Chine a impressionné par la résilience de son économie après un plongeon au début de l’année dernière, il est probable (selon Yellen) qu’elle exercera une attraction au moins aussi forte dans les années à venir. Pékin consacre également beaucoup d’efforts au renforcement de ses marchés de capitaux. Le marché obligataire chinois, autrefois considéré avec méfiance, commence à devenir très populaire, même il ne se rapproche pas de l’influence des titres du Trésor américain.
Bien qu’il ne soit pas comparable à celui des Etats-Unis, le marché obligataire chinois devient plus attrayant pour les investisseurs. Mais cela dit, dans le prochain numéro de la lettre LIESI nous signalerons quelques points de turbulence que la nouvelle secrétaire au Trésor US ne mentionne pas. J. Yellen n’est plus à la tête de la Fed et elle a aujourd’hui un rôle plus ‘politique’. Toujours concernant la Chine, elle a ainsi résumée la situation des Etats-Unis sous la direction de Joe Biden : «Notre relation économique avec la Chine, comme notre relation plus large avec la Chine, sera compétitive là où elle devrait l’être, collaborative là où elle peut être possible, et antagoniste là où elle doit l’être.»
Autrement dit, elle annonce que l’administration démocrate va prendre en compte des données macroéconomiques pour les lire dans un cadre stratégique convaincant.
Les médias ont mis l’accent sur la volonté de trouver des accords en matière de fiscalité mondiale, mais ce fut le grand silence des pays asiatiques sur cette question.
En attendant, Pékin contribuera à plus d’un cinquième de l’augmentation totale du produit intérieur brut mondial au cours des cinq années jusqu’en 2026, selon les calculs publiés par le FMI. Il est à noter que J. Yellen a mentionné un «creusement de la classe moyenne» et signale qu’elle n’a pas profité de la croissance… Voilà qui parlera à nos lecteurs !
D’aucuns signalent avec raison l’analyse que nous présenterons dans le prochain numéro de LIESI : la position de Yellen à l’égard de Pékin aujourd’hui n’a plus rien à voir avec les années 1990, quand Yellen servait dans l’administration Clinton. Les changements de discours traduisent quelque chose de gravissime… même si elle n’ose pas l’exprimer, car comment pourrait-elle ne pas le pressentir ?
En attendant, J. Yellen travaille à une reconstitution des caisses du FMI, et 650 milliards de dollars sont partis au FMI… bien que le silence médiatique soit complet sur ce point. Plus que jamais, les gens de Washington ont besoin d’amis dans le monde qui n’est pas encore sous la coupe complète des communistes de Pékin. Mais à force de copiner avec les forces du Dragon infernal, ils vont finir par y perdre gros… Nous resterons des spectateurs attentifs…
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