La situation en Cisjordanie semble être entrée dans une phase que l’on peut considérer comme un cercle vicieux. Les frappes d’Israël justifient une réponse encore plus sévère de la part de Gaza, et vice versa. Le 12 mai, au moins trois bâtiments dans la ville de Gaza ont été anéantis. Le dernier bâtiment, connu sous le nom de tour al-Shuruq, s’est effondré après avoir reçu de multiples frappes de drones et d’avions de combat.
Tout au long de la journée, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont mené des frappes qui ont coûté la vie à six commandants palestiniens.
Le ministère palestinien de la Santé a révélé que 56 personnes, dont 14 enfants et cinq femmes, avaient été tuées dans les frappes israéliennes sur Gaza, dans la soirée du 12 mai.
Après le pic des frappes israéliennes, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont attaqué une plate-forme de gaz naturel israélienne au large des côtes de la bande de Gaza.
Des centaines de roquettes du Hamas ont visé les villes israéliennes d’Ashkelon, Netivot et Sderot.
La branche militaire du Jihad islamique palestinien, les Brigades al-Qods, a annoncé qu’elle avait tiré «des dizaines de roquettes» sur Ashkelon, Sderot, Dimona et Ashdod, ainsi que sur la capitale israélienne Tel Aviv.
Certaines des roquettes ont été interceptées par le système Iron Dome. Cependant, de nombreux autres ont atteint leurs objectifs, infligeant des pertes matérielles. A Ashkelon, sept personnes ont été blessées, dont un enfant dans un état critique.
Dans l’ ensemble, les attaques de roquettes palestiniennes sur Israël ont donné lieu à cinq morts parmi les civils. Un soldat israélien a également été tué à la suite d’une frappe de missile.
La situation se détériore rapidement, les Etats-Unis et l’Egypte tentant notamment de négocier une trêve. Israël rejette un tel scénario.
Le soir du 12 mai, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan visant à intensifier les attaques militaires contre des cibles du Hamas et du Jihad islamique dans la bande de Gaza, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé son cabinet qu’Israël avait officiellement rejeté une proposition du Hamas pour un cessez-le-feu.
Tel Aviv a simplement déclaré que la campagne punitive était encore loin d’être terminée et que les attaques se poursuivraient avec une intensité croissante.
Pourquoi le Premier ministre sioniste est-il si belliciste ? Parce que la situation en Israël est maintenant proche d’une guerre civile dans de nombreuses villes mixtes judéo-arabes. La télévision israélienne a montré des images en direct d’une foule d’Israéliens juifs tentant de lyncher un homme arabe présumé. La police était introuvable.
Des manifestants juifs à Bat Yam, ainsi que dans les villes du nord de Tibériade et d’Acre, ont défilé dans les rues, et des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des foules d’hommes, dans plusieurs endroits, scandant «Mort aux Arabes», et vandalisant des entreprises appartenant à des Arabes.
Les images des médias sociaux montrent des groupes essayant de faire irruption dans les maisons des Arabes israéliens et des combats s’ensuivent… De nombreuses autres villes atteignent également un point critique.
Voilà exactement le scénario que nous attendions et qui prend forme. Heureusement, les cours du pétrole n’ont pas cassé le niveau haussier fatidique. On a juste buté dessous… encore une fois avant de décliner. Mais nous sommes dans une situation très « chaude », celle que les lucifériens guettent avec impatience pour déclencher l’autre étape programmée après la pandémie sanitaire.
Il faut s’appeler Candide pour croire que ces événements sont le fruit du hasard. Ils traduisent une certaine panique de l’establishment qui a besoin d’autres chose… très bientôt.
Article publiés sur GLADIO VERITATIS
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