Fleury, l’auteur de la célèbre Histoire ecclésiastique, écrivait ces lignes : “La véritable religion a cet avantage, que l’origine en est certaine et la tradition suivie jusqu’à nous, sans aucune interruption. Nous avons entre les mains l’histoire de Jésus-Christ écrite par ses disciples, témoins oculaires : nous avons les prophéties qui l’avaient promis si longtemps auparavant, et nous en savons les dates et les auteurs, à remonter jusqu’à Moïse, dont les livres sont les plus anciens qui soient au monde.”
La même pensée était formulée par Bossuet avec l’élévation et la majesté de son inimitable langage.
“Quelle consolation aux enfants de Dieu, mais quelle conviction de la vérité, quand ils voient que d’Innocent XI, qui remplit aujourd’hui si dignement le premier siège de l’Eglise, on remonte sans interruption jusqu’à saint Pierre, établi par Jésus-Christ prince des Apôtres. D’où, en reprenant les pontifes qui ont servi sous la loi, on va jusqu’à Aaron et Moïse; de là jusqu’aux patriarches et à l’origine du monde. Quelle suite, quelle tradition, quel enchaînement merveilleux. Si notre esprit, naturellement incertain, et devenu par ses incertitudes le jouet de ses propres raisonnements, a besoin, dans les questions où il y va du salut, d’être fixé et déterminé par une autorité certaine, quelle plus grande autorité que celle de l’Eglise catholique, qui réunit en elle toute l’autorité des siècles passés et les anciennes traditions du genre humain jusqu’à sa première origine!”
Telle est, en effet, la généalogie de l’Eglise catholique ; son berceau est contemporain de la création ; le Testament Ancien fut le prélude et la préparation providentielle du Testament Nouveau : le principe et la fin de l’histoire de l’Eglise sont en Dieu, d’où elle descend et où elle remonte. Elle rattache le temps aux deux rivages de l’éternité.
Si l’Ecriture n’était qu’une œuvre humaine, elle aurait certainement succombé sous les efforts de vingt siècles conjurés.
Et pourtant, aujourd’hui, les autorités de Rome prêchent tout le contraire de ce qui a été enseigné. Que faut-il déduire? Certainement pas que tout ce qui a été écrit par d’illustres auteurs est une vue d’esprit, mais que les loups sont entrés dans la bergerie du Christ et qu’ils cherchent à échafauder une nouvelle religion adaptée à la Nouvelle Babel qui devrait émerger de la crise sanitaire, choisie par les suppôts de la Synagogue de Satan comme le catalyseur d’un Nouveau Monde qui doit être bien dépeuplé pour être facilement gouvernable.
En voyant tout cela, il est bon de rappeler que l’Eglise a les promesses de la vie éternelle et que les portes de l’Enfer ne prévaudront jamais contre elle. Si l’Eglise, sainte, catholique, n’est pas éclipsée par l’Antéchrist, elle est certainement éclipsée par une fausse Eglise que ses promoteurs ont eux-mêmes qualifié de Nouvelle Eglise Conciliaire… reconnaissant par là même la vérité qui doit s’imposer.
François est le chef de cette Nouvelle Eglise, mais en aucun cas le Prince de l’Eglise catholique. Il est un loup, qui par un mystère qui sera un jour éclairci (même si nous avons abordé cette question de son passé dans une étude de la Lettre des Prophéties), est devenu le jouet de Satan. C’est du moins ce qu’affirment les faits… têtus et objectifs.
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