La vie surnaturelle, pour arriver à son plein épanouissement dans les âmes, doit triompher de trois ennemis que saint Jean a nommés la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux et l’orgueil de la vie. L’obstacle opposé à ces ennemis de l’Esprit-Saint et la manière de le surmonter est l’humilité. C’était la vertu que pratiquait par excellence la Très Sainte Vierge qui sera choisi pour être la Mère de Dieu.
Les saints reprennent cet autre avertissement de l’Evangile : «Personne, dit l’Homme-Dieu, ne peut servir deux maîtres», et ces deux maîtres dont il est fait mention sont Dieu et Mammon, c’est-à-dire la richesse.
Attention, la richesse n’est pas mauvaise par elle-même. Acquise légitimement et employée suivant la volonté du Bon Dieu, elle sert à gagner les vrais biens, à entasser par avance dans l’éternelle patrie des trésors qui ne craignent point les voleurs ou la rouille. Quoique la pauvreté soit la noblesse des cieux depuis que le Verbe divin l’a épousée, c’est une grande mission que celle du riche, établi pour faire valoir, au nom du Très-Haut, les diverses parties de la création matérielle. Ce n’est pas contre le bon père de famille, qui gère les dons ou bienfaits obtenus par la Providence, que porte l’avertissement du Ciel. Il en rendra compte à sa mort, car il n’y a pas de riche dans toutes les cimetières.
Le riche qui veut faire la volonté de l’Homme-Dieu et devenir un bon économe prêt à rendre compte à son jugement particulier, n’a rien à craindre. Il reconnaît n’avoir qu’un maître : le Père qui est aux cieux, dont il se reconnaît humblement l’économe. Mammon ne le domine pas !
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