Bloomberg News a récemment demandé l’avis d’Argentins ayant vécu la forte inflation de leur pays sur la manière dont les Américains devraient faire face à une inflation croissante. Les Argentins ont suggéré aux Américains de dépenser leurs chèques de salaire aussi vite que possible pour éviter les futures hausses de prix.
Ils ont également suggéré de contracter des prêts pouvant être remboursés plus tard en monnaie dévaluée.
Ces stratégies peuvent avoir du sens pour les particuliers. Cependant, encourager l’endettement et décourager l’épargne est désastreux pour le pays. S’endetter et dépenser immédiatement son salaire incite les gens à rechercher la satisfaction immédiate au lieu de planifier l’avenir. Cela épuise le capital économique et moral.
L’augmentation de 9,6% de l’indice des prix à la production en novembre, combinée à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation à des niveaux jamais vus depuis le début des années 1980, montre pourquoi la peur de l’inflation est devenue la première préoccupation du public. Même la Réserve fédérale a reconnu que l’inflation n’est pas seulement “transitoire”.
La Fed a récemment annoncé qu’elle accélèrerait le calendrier de réduction de ses achats mensuels de titres du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires. La Fed a également annoncé qu’elle prévoyait trois hausses de taux d’intérêt l’année prochaine. Toutefois, la Fed prévoit de ne pas augmenter les taux de plus d’un pour cent. Ainsi, même si la Fed tient sa promesse d’augmenter les taux, elle ne fera rien ou presque pour lutter contre la hausse des prix. Si la Fed laissait les taux d’intérêt augmenter jusqu’à un niveau proche de celui du marché, le coût du service de la dette du gouvernement fédéral deviendrait insoutenable. Cela met donc une pression énorme sur la Fed pour maintenir des taux bas.
Les plus grandes victimes de l’érosion du dollar par la Réserve fédérale sont les Américains des classes moyennes et inférieures dont les salaires ne suivent pas la hausse des prix provoquée par la Fed. Pourtant, de nombreux progressistes s’accrochent encore à l’idée fausse que les travailleurs moyens bénéficient en quelque sorte de la dévaluation continue du dollar. Les progressistes poussent même la Fed à augmenter ses activités d’impression monétaire et de réglementation pour lutter contre le changement climatique et le racisme! Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a adopté cette politique monétaire “woke”. La reconduction de Powell par le président Biden et la nomination de Lael Brainard, membre actuel du conseil d’administration de la Fed (qui est considérée comme plus engagée que Powell en faveur d’une Fed “woke”), au poste de vice-présidente, suggèrent que la Fed va doubler ce mélange toxique de marxisme culturel et de théorie monétaire dite moderne.
Des sondages récents montrent que les Américains s’attendent à une poursuite de la forte hausse des prix. Cela indique que nous sommes peut-être à l’aube de ce que Ludwig von Mises appelait un “crack-up boom”. Un crack-up boom se produit lorsque la population générale réalise que la dépréciation constante de la monnaie est une caractéristique, et non un bug, de la banque centrale. Cela conduit les gens à chercher des alternatives à la monnaie émise par le gouvernement et à prendre en compte la hausse des prix dans leurs plans. Le boom du crack-up s’étendra probablement à l’étranger, car de plus en plus de pays rejettent le statut de monnaie de réserve mondiale du dollar. Ce rejet sera motivé par une combinaison d’inquiétudes concernant la dette croissante de l’Amérique et de ressentiment envers la politique étrangère hyper-interventionniste de l’Amérique. Historiquement, les booms de type Crack-up ont facilité la croissance des mouvements politiques autoritaires… Ce que nous voyons aujourd’hui en France avec un pouvoir macronien, soucieux d’établir un futur Reich autoritaire sur la base de mensonges de plus en plus grossiers, devrait alerter les idiots utiles qui n’imaginent pas le terrible effet boomerang qui se met en place. Ce que nous voyons est la triste concrétisation de ce que nous avait dit la source du cartel bancaire en avril 2017, quand elle avait annoncé à notre rédaction la future élection de M. Emmanuel Macron. Elle avait fait référence à un agenda très spécial à réaliser et qu’il fallait un personnage “très spécial” pour l’appliquer. Qu’en dire ?
Sinon que la suite sera très probable. Nous en parlerons uniquement dans la lettre confidentielle LIESI.
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