“Nous serons probablement proches de zéro vers la fin mars, et nous restons vigilants sur ce sujet”, a déclaré Thierry Trouve, chef de GRTgaz, lors d’une récente présentation à Paris.
Heureusement, le temps doux devrait se poursuivre dans une grande partie de l’Europe ce mois-ci. Mais à plus long terme, les expéditions limitées de la Russie vers l’Europe et l’augmentation de la demande avec la réouverture des économies après la vague omicron pourraient créer des problèmes, surtout si une vague de froid de fin de saison devait survenir.
La situation énergétique de la France est d’autant plus exacerbée par la capacité inférieure à la normale des centrales nucléaires du pays, dont certaines ont été fermées pour des raisons de sécurité, même si le président Emmanuel Macron dit vouloir moderniser le système nucléaire français.
Il est évident que la réduction de la capacité nucléaire française a augmenté le risque de pannes d’électricité généralisées en France, si le pays peine à compenser avec du GNL.
La France serait toutefois en mesure de faire face à une vague de froid “tardive” si suffisamment de gaz continue d’arriver de Norvège et d’autres pays, via les terminaux GNL français, pour compenser le manque d’approvisionnement venant “de l’Est”, a expliqué M. Trouve.
Combien même les pénuries d’approvisionnement ne conduiraient pas à des pannes d’électricité, il est possible que les problèmes énergétiques de la France créent un grave problème politique pour le président Emmanuel Macron avant les élections d’avril. L’inflation de l’énergie provoque déjà de graves problèmes au Royaume-Uni, et si la production d’énergie renouvelable est à la traîne, que les réacteurs nucléaires restent à l’arrêt pour maintenance et que les prix du gaz naturel restent élevés, alors les factures d’électricité plus élevées en janvier et février pourraient créer davantage d’impopularité pour Macron.
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