Il y a quelques jours, YouTube a supprimé le documentaire de 2016, Ukraine on Fire, parce qu’il avait soudainement violé ses conditions de service contre le “contenu violent ou graphique”, alors qu’il était posté sur la plateforme depuis plus de quatre ans!
Sachez que la semaine dernière, l’actuel président de l’Ukraine a remercié Mark Zuckerberg, de Facebook, pour le rôle qu’il a joué en l’aidant à gagner la guerre de propagande. Facebook a levé son interdiction de faire l’éloge des différentes milices néonazies d’Ukraine. Puis il a annoncé qu’il autoriserait les appels à la violence contre les Russes. Dans le monde de l’éthique infiniment malléable, c’est ce que la Silicon Valley appelle désormais une position de principe. Les partisans de l’Ukraine sont fiers de leur travail sur les médias sociaux, où ils ont gagné la guerre des mèmes avec la Russie.
Produit par Oliver Stone et réalisé par Igor Lopatonok, cet important documentaire Ukraine on Fire raconte l’histoire que les Occidentaux n’ont jamais pu voir dans les médias grand public, en plongeant profondément dans la façon dont les manifestations pacifiques de Kiev, en février 2014, sont mystérieusement devenues violentes et mortelles et deviendront célèbres… connues sous le nom de Révolution de la dignité de 2014.
Stone, lauréat d’un Oscar, n’a pas réussi à trouver un distributeur occidental. Ses entretiens, d’abord avec l’ancien président Viktor Ianoukovitch, puis avec Vladimir Poutine et d’autres personnes, commencent à partir de 25:30.
Les années 1990 post-soviétiques ont vu la montée en puissance d’oligarques ukrainiens corrompus qui se sont emparés des biens de l’Etat, ce qui a conduit aux “révolutions de couleur” de 2004 et 2014, dont le point culminant a été l’installation du régime actuel de l’Ukraine, soutenu par les Etats-Unis.
Le lecteur se souvient très certainement de l’ancien président ukrainien pro-occidental Viktor Iouchtchenko… l’ancien employeur de son épouse, née à Chicago.
Le lecteur se souvient que Viktor Iouchtchenko avait survécu à une tentative d’assassinat par empoisonnement à la dioxine en 2004, et qu’il avait ainsi gagné la sympathie de beaucoup de gens. Mais savent-elles que Viktor Iouchtchenko avait élevé le chef nazi ukrainien de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera, au rang de héros national en 2010? Une décision qui fut internationalement condamnée et annulée par un tribunal de Donetsk, un an plus tard.
Ukraine on Fire est le genre de perle rare qui devient de plus en plus difficile à trouver. Cliquer sur ce lien pour le voir en anglais.
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