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Le 23 mai, des navires des garde-côtes chinois ont pénétré dans les îles japonaises contestées Senkaku, que la Chine appelle les îles Diaoyu, dans le cadre de ce que Pékin a annoncé comme étant des patrouilles normales de “protection des droits”. Ces îlots de la mer de Chine orientale sont revendiqués et administrés par le Japon, mais la Chine dit avoir un droit historique sur ces îles.
Les îles Senkaku sont devenues un point de friction majeur entre la Chine et le Japon. Ce qu’il faut percevoir est qu’elles occupent une position stratégique juste au nord-est de Taïwan et pourraient donc jouer un rôle dans un blocus militaire chinois de Taïwan, ou dans une défense occidentale de la nation insulaire…
Le 25 mai, le ministère chinois des transports a annoncé qu’il avait placé trois balises de navigation dans les îles Spratly contestées, pour marquer ses eaux territoriales. Cette mesure fait suite à un déploiement similaire de bouées par les Philippines au début du mois. Les déploiements de bouées ont eu lieu après un affrontement entre les navires des garde-côtes philippins et les navires des garde-côtes chinois au cours des dernières semaines.
Qu’en dire ? Les différends territoriaux entre les Philippines et la Chine s’intensifient à mesure que la Chine utilise des tactiques de zone grise plus agressives pour s’emparer de territoires riches en ressources dans la mer de Chine méridionale.
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