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Comme on pouvait s’y attendre, le Kremlin est furieux d’apprendre que l’administration Biden a fait volte-face sur sa politique qui interdisait auparavant à l’Ukraine d’attaquer le sol russe avec de l’armement fourni par les États-Unis. Cette volte-face traduit la gravité de la situation économique et financière américaine et la peur de l’Etat profond de ne pas être capable de garder la marionnette Joe Biden à la Maison Blanche.
L’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a averti que les forces russes pourraient riposter à partir de n’importe quel point où des attaques seraient lancées, y compris contre les “spécialistes de l’OTAN” qui conseillent les forces ukrainiennes. (Reuters)
“Les pays de l’OTAN qui ont approuvé des frappes avec leurs armes sur le territoire russe doivent savoir que leur équipement et leurs spécialistes seront détruits non seulement en Ukraine, mais aussi en tout point d’où le territoire russe est attaqué”, a-t-il déclaré sur Telegram, selon TASS, notant également que “la participation de spécialistes de l’OTAN pourrait être considérée comme un casus belli”. Il a ajouté que, contrairement aux tentatives de l’Occident de masquer la réalité, les systèmes de missiles à longue portée de l’Ukraine sont en fait “directement exploités par des militaires des pays de l’OTAN”. Cela équivaut à une participation directe de ces pays à la guerre! Il a expliqué que cela soulevait le spectre d’une guerre majeure et d’une confrontation avec l’Occident, car dans un tel scénario où la Russie attaquerait le personnel de l’OTAN, l’alliance pourrait bien évidemment évoquer les articles 4 et 5 du traité de Washington.
Politico a rapporté que “l’administration Biden a discrètement donné à l’Ukraine la permission de frapper à l’intérieur de la Russie – uniquement près de la région de Kharkiv – en utilisant des armes fournies par les États-Unis”, ont déclaré deux fonctionnaires américains et deux autres personnes au courant de la situation, “un revirement majeur qui aidera l’Ukraine à mieux défendre sa deuxième plus grande ville”. Le même fonctionnaire a précisé que la politique consistant à ne pas autoriser les frappes à longue portée à l’intérieur de la Russie “n’a pas changé”. Toutefois, il s’agira certainement d’une distinction sans substance ni signification du point de vue de la Russie, car pour la première fois, il est “permis” d’attaquer le territoire souverain de la Russie avec de l’armement américain. Il s’agit clairement d’une pente glissante extrêmement dangereuse.
D’autres pays de l’OTAN ont ouvertement préconisé de frapper la Russie avec des missiles à longue portée, et ont même approuvé le fait que Kiev commence à le faire dans le cadre d’une énorme escalade. Le Danemark a même déclaré qu’il était d’accord pour que l’Ukraine attaque la Russie avec des avions à réaction F-16 fournis par l’Occident. L’Ukraine se plaint que toutes les restrictions doivent être levées si elle veut se défendre contre la récente offensive majeure de la Russie à Kharkiv, qui a été lancée depuis l’autre côté de la frontière. Par exemple, l’artillerie russe peut tirer depuis des positions arrière dans la région de Belgorod, près de la frontière. Entre-temps, l’objectif déclaré de Moscou est de repousser la frontière plus loin en Ukraine afin de créer une “zone tampon”, ce qui rendrait plus difficile pour les forces pro-Kiev de bombarder les villes et les villages russes.
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