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S’il intervient surtout pour le bien de notre âme, il ‘‘garde’’ aussi notre corps et nos intérêts même temporels, s’ils doivent être utiles à notre avancement spirituel. Il est à notre service pour tout ; son gardiennage est très étendu.
Tout ce qui nous concerne l’intéresse. Il est à notre service. De combien de maux, d’accidents, même à notre insu, et de causes de mort, il nous protège.
Suarez (De Angelis) ramène à sept les fonctions de l’ange gardien auprès de nous.
1) Il éloigne les périls qui menacent notre corps ou notre âme ; il en écarte de nous les causes extérieures ou nous inspire la pensée de les éviter, même si nous ne soupçonnons pas ces dangers.
2) Il nous excite et nous porte à faire le bien et à éviter le mal.
3) Il retient les démons, diminue la gravité de leurs tentations et le nombre des mauvaises pensées qu’ils inspirent ou des occasions de péché qu’ils font naître.
4) Il présente nos prières à Dieu.
5) Il prie pour nous.
6) Parfois, il nous inflige des peines : pour châtier nos fautes et nous en corriger en nous en faisant sentir les douloureuses conséquences, et aussi pour nous offrir l’occasion d’exercer nos vertus et d’augmenter nos mérites. Ces peines ne sont donc pas toujours voulues par la justice de Dieu, c’est-à-dire vindicatives, mais le plus souvent par sa miséricorde, c’est-à-dire médicinales.
7) Lors de notre mort, il conduira notre âme au Ciel, si elle est sans souillure ; au purgatoire, si elle doit y passer pour se purifier, et l’y visitera pour la consoler.
Notre Ange Gardien est l’instrument de la sollicitude paternelle de Dieu à notre égard ; l’intermédiaire de sa bienfaisance. Beaucoup de grâces qu’il nous destine passent par lui. Il fait pour nous beaucoup plus que nous ne le pensons ; son action est invisible, comme lui. Nous ne saurons qu’au Ciel tout ce que nous lui devons, tous les maux de l’âme et du corps dont il nous préserve, tous les biens qu’il nous procure, toutes les grâces qu’il nous assure, tous les services qu’il nous rend. Nous lui en serons éternellement reconnaissants.
Mais il ne faut pas attendre jusqu’alors pour lui témoigner notre gratitude. C’est un devoir et c’est notre intérêt, car n’est-ce pas le bon moyen de l’encourager à nous continuer son dévouement ? Est-il rien qui ferme le cœur – même des anges – comme l’ingratitude ?
Par Mgr F. Cuttaz, Votre Ange, Annecy, 1961
Terminons ainsi…
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