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Après une défaite historique face au parti de droite de Marine Le Pen lors des élections européennes de dimanche, le président français Emmanuel Macron a déclaré la dissolution du parlement français.
M. Macron a déclaré que la France organiserait de nouvelles élections le 30 juin et le 7 juillet, une manœuvre à fort enjeu. Pour le Wall Street Journal : “Il s’agit d’une décision grave et lourde, mais surtout d’un acte de confiance”, a déclaré M. Macron. “Confiance en vous, confiance en la capacité du peuple français à faire le bon choix pour lui-même et pour les générations futures”.
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Jordan Bardella, leader du Rassemblement national, a déclaré que les résultats de dimanche marquaient une “déroute sans précédent pour le pouvoir en place”, ajoutant que c’était “le premier jour de l’ère post-Macron”.
La décision de M. Macron de convoquer des élections législatives ouvre la porte à son parti, qui est actuellement très impopulaire, pour qu’il perde encore plus de sièges au profit de partis rivaux à l’Assemblée nationale française, la chambre basse du Parlement. Dans ce cas, M. Macron pourrait être contraint de nommer un premier ministre issu d’un autre parti, comme Les Républicains (centre-droit), dans le cadre d’un accord de partage du pouvoir connu en France sous le nom de “cohabitation”.
Les résultats de dimanche semblent toujours laisser les principaux partis pro-UE en position de force à Bruxelles, ne serait-ce que pour le moment. Le groupe politique de centre-droit qui dirige actuellement l’Union européenne semble en passe de remporter le plus grand nombre de sièges au Parlement européen, ce qui renforce les espoirs de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de conserver son poste pour un second mandat. Elle a noué d’étroites relations de travail avec l’administration Biden.
Entre-temps, les marchés ne sont pas très satisfaits : les obligations européennes sont en baisse, tout comme les contrats à terme européens, et selon Macquarie, l’euro est confronté à des risques de baisse après les derniers développements des élections parlementaires du week-end. “En fin de compte, si l’incertitude politique peut devenir un problème aux États-Unis cet été, nous n’avons pas exclu qu’il en soit de même en Europe”, a déclaré Thierry Wizman, stratège à New York, qui avait signalé l’aggravation de l’incertitude politique en Europe comme un “risque sous-évalué” pour les marchés il y a trois semaines..
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