Michael Snyder via le blog The Economic Collapse – Faut-il s’alarmer ? Beaucoup d’entre nous ont observé la propagation d’une nouvelle souche mortelle de Monkeypox depuis un certain temps, et il semble maintenant que cette crise soit sur le point d’atteindre un point d’ébullition. Il semblerait que l’Organisation mondiale de la santé s’apprête à tenir une “réunion d’urgence” pour déterminer s’il convient ou non de déclarer une “urgence de santé publique de portée internationale” en raison d’une épidémie de variole du singe qui se développe rapidement en Afrique centrale. Pour ceux qui ne le savent pas, une “urgence de santé publique de portée internationale” est le niveau d’alerte le plus élevé émis par l’OMS. Par exemple, en janvier 2020, une “urgence de santé publique de portée internationale” a été déclarée lorsque le COVID a commencé à se répandre comme une traînée de poudre en Chine.
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Serions-nous donc à l’aube de la prochaine grande crise sanitaire mondiale ?
Il y a deux ans, une épidémie de variole du singe s’est rapidement répandue sur toute la planète, et il s’agit d’une maladie vraiment terrifiante…
La variole est une maladie virale qui provoque des éruptions cutanées douloureuses et des symptômes grippaux tels que fièvre, maux de tête et courbatures. Le virus qui la provoque est de la même famille que celui de la variole. Il se transmet d’homme à homme et d’animal à homme par contact direct.
En mai, des scientifiques ont signalé la présence d’une nouvelle souche du virus en RDC, qu’ils ont qualifiée de plus virulente et susceptible de se propager plus facilement.
A l’heure actuelle, si vous étiez infecté par la souche qui s’est répandue dans le monde en 2022, il y a de fortes chances que vous souffriez tellement que vous croiriez que vous êtes sur le point de mourir. Mais cette souche était rarement mortelle.
Malheureusement, cette souche est beaucoup plus mortelle.
Selon le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, cette nouvelle souche a déjà tué plus de 500 personnes en République démocratique du Congo depuis le début de l’année…
L’épidémie, qui a débuté en République démocratique du Congo mais s’est récemment propagée à au moins trois autres pays voisins, a touché plus de 14 000 personnes depuis le début de l’année, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, et au moins 511 décès ont été signalés.
Certains experts estiment que cette nouvelle souche se propage plus facilement.
Comme la souche qui s’est répandue dans le monde entier en 2022, cette nouvelle souche se propage par contact sexuel, mais apparemment elle se propage aussi par d’autres moyens…
Le CDC a indiqué dans l’alerte que les épidémies dans certaines provinces de la République démocratique du Congo ont été associées à des contacts sexuels.
Dans d’autres régions du pays, cependant, les patients sont tombés malades à la suite d’un contact avec des animaux infectés, d’une transmission domestique ou de soins prodigués à des patients. Les CDC ajoutent qu’une forte proportion de cas a été signalée chez des enfants de moins de 15 ans.
“La plupart des cas signalés dans les provinces endémiques connues continuent de concerner des enfants de moins de 15 ans”, a écrit l’Organisation mondiale de la santé sur son site Internet le 14 juin. “Les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans sont les plus exposés au risque de maladie grave et de décès.
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En 2022, très peu d’enfants ont été infectés. Mais cette fois-ci, beaucoup d’enfants sont infectés.
On espérait que cette épidémie se limiterait à la République démocratique du Congo, mais cela n’a pas été le cas.
À ce stade, des cas confirmés ont été détectés dans quatre pays directement limitrophes de la République démocratique du Congo…
L’OMS a déclaré que le virus s’était désormais “propagé à des provinces qui n’étaient pas touchées auparavant”.
Au cours du mois dernier, au moins 50 cas de Mpox ont été signalés dans quatre autres pays limitrophes de la RDC – des pays qui n’avaient jamais été touchés par le virus auparavant.
Il s’agit du Burundi, du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda. Le génie est sorti de la bouteille.
Que vont-ils faire maintenant ?
Il semble que la première étape consistera à déclarer une “urgence de santé publique de portée internationale”… Le chef de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a convoqué une réunion “d’urgence” d’experts internationaux face aux inquiétudes croissantes suscitées par le virus mpox. Le virus mpox se propageant en dehors de la République démocratique du Congo, Tedros a déclaré que le comité d’urgence de l’OMS se réunirait “dès que possible” pour l’informer sur la question de savoir “si la flambée représente une urgence de santé publique de portée internationale”. Lorsqu’une “urgence de santé publique de portée internationale” est officiellement déclarée, elle fait l’objet d’une attention considérable de la part des médias, ce qui a pour effet de faire monter le niveau de peur. Comme je l’ai indiqué précédemment, il s’agit du “niveau d’alerte le plus élevé” que l’OMS puisse émettre…
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PHEIC, la classification d’urgence à laquelle Ghebreyesus a fait référence, est le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS. L’OMS a déclaré un PHEIC pour le nouveau coronavirus qui a été détecté pour la première fois en Chine à la fin du mois de janvier 2020.
Heureusement, aucun cas n’a encore été confirmé en dehors de l’Afrique. Mais la semaine dernière, les CDC ont demandé aux médecins américains d’être à l’affût des cas… Il y a quelques jours, les Centers for Disease Control (CDC) ont demandé aux médecins d’être vigilants face à une nouvelle souche mortelle de variole qui se propage dans certaines régions d’Afrique, tandis que les autorités américaines ont engagé 424 millions de dollars en faveur de la République démocratique du Congo, épicentre de l’épidémie. À quoi s’attendent-ils ? S’attendent-ils à ce que des cas soient bientôt confirmés aux Etats-Unis ?
Il va sans dire qu’une telle évolution inquiéterait profondément des millions de personnes.
Il est intéressant de noter que le CDC demande également aux Américains de limiter les contacts avec les animaux dans les foires de comté de tout le pays , en raison des inquiétudes suscitées par la grippe aviaire… Partout aux États-Unis, les organisateurs s’efforcent de veiller à ce que leurs manifestations ne favorisent pas la propagation du virus.
Les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées de 65 ans et plus, les femmes enceintes, les personnes souffrant de certaines maladies chroniques et d’autres personnes courent un risque plus élevé de développer de graves complications liées à la grippe et devraient, dans la mesure du possible, limiter les contacts avec les animaux susceptibles d’être porteurs de virus grippaux, selon les Centers for Disease Control and Prevention.
Le virus H5N1 va-t-il semer la panique dans les mois à venir, ou s’agira-t-il de la variole du singe ? Il ne nous reste plus qu’à attendre de voir comment tout cela va se dérouler. Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine grande crise sanitaire ne paralyse le monde entier, comme ce fut le cas il y a quelques années.
Au moment même où vous lisez cet article, des scientifiques s’amusent, dans des laboratoires secrets répartis sur toute la planète, à créer certaines des maladies les plus mortelles jamais connues par l’humanité et, comme nous l’avons vu, il est beaucoup trop facile de provoquer un “accident“. Nous vivons à une époque où les grandes pestes seront une menace constante, et la peur de ces grandes pestes provoquera le chaos dans le monde entier. Alors, attachez votre ceinture et accrochez-vous bien, car ce que nous avons vécu auparavant n’était qu’un avant-goût de ce qui nous attend.
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