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M. Snyder via TheMostImportantNews.com – Avez-vous remarqué un nombre inhabituel de véhicules dans les parkings des grandes enseignes de votre région la nuit ? Si vous y regardez de plus près, vous verrez que des personnes dorment à l’intérieur de bon nombre de ces véhicules. A l’heure actuelle, des millions d’Américains dorment dans leur véhicule chaque nuit. Et ce, même si l’on nous dit que l’économie se porte bien. Mais la vérité, c’est que le système est en train de s’effondrer tout autour de nous. Si vous dormez dans un lit très chaud, dans une maison très chaude, vous devriez vous considérer comme très chanceux, car un grand nombre de personnes sont vraiment en difficulté en ce moment.
Si tant de gens vivent dans leur véhicule, c’est avant tout parce que le coût de la vie a atteint des sommets inégalés. En particulier, le coût du logement est devenu extrêmement oppressant. En fait, le logement aux États-Unis est devenu plus inabordable qu’il ne l’a jamais été. Cette semaine, j’ai été stupéfait de lire qu’un homme de 33 ans, Ishan Abeysekera, payait 2 100 dollars par mois pour partager un logement avec 23 autres personnes…
Dans une ville aussi notoirement chère que New York, il est courant de voir des personnes âgées d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années vivre avec des colocataires pour faire face au coût élevé de la vie.
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Bien sûr, la plupart des Américains ne peuvent pas se permettre de payer 2 100 dollars par mois pour un logement. Par exemple, il semblerait que certaines hôtesses de l’air travaillant pour American Airlines “dorment dans leur voiture” en raison de la faiblesse de leur salaire…
La plupart des nouvelles recrues sont obligées de vivre dans des villes comme Dallas, Miami et New York, où le coût de la vie est très élevé, ce qu’elles ne peuvent pas se permettre. Les hôtesses de l’air américaines dorment dans leur voiture. Certaines d’entre elles se battent pour voyager juste pour avoir la chance de manger les repas de l’avion, si les pilotes ne prennent pas leurs repas en premier. Les hôtesses de l’air nouvellement embauchées sont en difficulté, et les nouvelles recrues ont rejeté avec force l’augmentation de 17%.
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Lorsque j’étais enfant, j’ai toujours pensé que ceux qui étaient sélectionnés comme hôtesses de l’air avaient un très bon travail. Mais cette époque est révolue depuis longtemps. Dans le contexte économique actuel, de nombreux hôtesses et stewards n’ont même pas les moyens de se loger.
Bien sûr, des millions d’autres personnes sont dans la même situation. Ces dernières années, la “vie en fourgon” est devenue très à la mode, et plus de 3 millions d’Américains appartiennent aujourd’ hui à cette catégorie… La “vie en fourgon” est un terme qui devient de plus en plus populaire dans tout le pays. Les gens font leurs valises, s’installent dans une unité mobile et partent à la découverte des États-Unis. Selon Yahoo Finance, le nombre de “van lifers” américains a augmenté de 63% au cours des deux dernières années, passant de 1,9 million en 2020 à 3,1 millions en 2022 !
Autrefois, si vous viviez dans un van au bord de la rivière, vous étiez considéré comme un clochard. Mais dans l’économie actuelle, vivre dans une camionnette au bord de la rivière est considéré comme normal. Il va sans dire que certains “van lifers” choisissent ce mode de vie en raison de la liberté qu’il offre. Mais il y en a beaucoup d’autres qui ont été forcés à adopter ce mode de vie. Une femme nommée Michelle Rose, qui possédait une maison dans le Montana, est l’une d’entre elles… Il y a trois ans et demi, au début de la pandémie, Michelle Rose était sur le point de perdre sa maison du Montana, elle avait des problèmes professionnels, avait perdu sa mère et avait mis tout ce qu’elle possédait dans une camionnette pour y vivre en permanence. Je me suis dit : “Faisons-le, vendons la maison et partons sur la route, et nous trouverons des solutions au fur et à mesure. C’est un peu comme si je vivais au jour le jour”, explique Rose.
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Une autre femme, Katie, qui “travaille comme coach en manifestation et dans un café local”, admet que l’adaptation mentale a été difficile lorsqu’elle a commencé à vivre dans son véhicule… “La vie en camionnette est amusante et cool et permet d’économiser de l’argent et c’est flashy sur Instagram et tout ça”, a déclaré Katie J. “Mais c’est difficile de ne pas avoir de racines quelque part…”
Beaucoup de ces personnes ont un emploi et beaucoup d’entre elles ne seraient pas officiellement classées comme “sans-abri”. Mais la crise du coût de la vie les a conduits dans cette situation. Malheureusement, nos dirigeants continuent d’emprunter et de dépenser de l’argent à un rythme sans précédent, ce qui ne fait qu’aggraver l’inflation déjà énorme. Notre gouvernement dépense même “jusqu’à un quart de million de dollars du contribuable” pour apprendre aux enfants irakiens à devenir des activistes du climat… Les lycéens irakiens pourraient bénéficier de “clubs d’action écologique” financés par les contribuables, qui leur apprendront à plaider en faveur d’une réforme environnementale dans leur pays d’origine, selon un appel d’offres publié par le département d’État au début du mois. Les clubs auront plusieurs objectifs, allant de l’élaboration d’un “programme écologique et d’un plan d’action” visant à trouver des “solutions au changement climatique” à la mise en œuvre d’une campagne de sensibilisation à la crise climatique dans les médias sociaux. Nous sommes littéralement en train de commettre un suicide national, mais la majorité de la population ne semble pas s’en soucier.
A chaque cycle électoral, les grands dépensiers sont renvoyés à Washington, encore et encore. Pendant ce temps, de plus en plus d’Américains sont contraints de dormir dans leur véhicule. Ne méprisez pas ceux qui ont été contraints de dormir dans un véhicule, car avec un peu de malchance, n’importe qui pourrait se retrouver dans la même situation.
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