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Par Simplicus – Après une interruption de près de deux mois des frappes majeures à longue portée sur les infrastructures énergétiques, la Russie a de nouveau frappé avec ce qui est de nouveau considéré comme l’une des plus grandes frappes de la guerre.
Bloomberg rapporte que la production des installations nucléaires ukrainiennes a été réduite de 40 à 90 %, seuls deux réacteurs sur neuf fonctionnant à pleine puissance. Il ne faut pas oublier que l’Ukraine n’a plus que trois centrales nucléaires sous son contrôle, mais que chacune d’entre elles possède plusieurs réacteurs, d’où le nombre total de neuf.
Il a été dit que le principal terminal énergétique de Mukachevo, à l’extrême ouest de l’Ukraine, qui couple et transmet l’énergie européenne à l’Ukraine, a été touché. Il va sans dire que si la frappe a été efficace, elle pourrait en grande partie couper l’Ukraine de la transmission d’énergie d’urgence en provenance d’Europe. Les services de renseignement ukrainiens affirment que la Russie a stocké suffisamment de missiles pour effectuer plusieurs frappes de cette ampleur à la suite. Le protocole voudrait que des frappes plus systématiques de ce type suivent, chaque semaine ou presque, pendant la campagne d’hiver. L’ISR russe passerait un certain temps à évaluer les dégâts, puis poursuivrait ses frappes sur les zones qui ont besoin d’être dégradées.
Le Sunday Times révèle que l’aide britannique arrive à ses limites : “Les stocks britanniques ont atteint un niveau en dessous duquel les chefs militaires ne sont pas prêts à descendre, parce qu’un certain nombre doit être gardé en réserve pour protéger les propres intérêts du Royaume-Uni.”
Un nouvel hiver froid s’installe, et l’infrastructure électrique de l’Ukraine est tellement détruite que les gens doivent endurer des coupures quotidiennes pouvant aller jusqu’à 20 heures pendant les mois sombres et amers. Ce sombre paysage contient les résultats les plus extrêmes et les plus tragiques des jeux de pouvoir qui ont été menés sans merci sur le sol ukrainien par les grandes puissances. La Russie et les Etats-Unis exploitent depuis des décennies les divisions internes de l’Ukraine pour s’affaiblir l’un l’autre et se disputer l’influence régionale, généralement aux dépens des Ukrainiens ordinaires.
Trump prend ses fonctions dans deux mois et pourrait vraisemblablement annuler instantanément l’autorisation de “frappes profondes” de Biden, annulant complètement tout effet en limitant leur utilisation à une minuscule fenêtre non pertinente. D’autre part, l’Europe continue de s’effriter, Macron n’ayant aucune faveur chez lui et le gouvernement allemand n’ayant plus de majorité, Scholz étant sur le point de partir. L’avenir de l’Ukraine par rapport à la mythique “solidarité européenne” est très incertain. Si l’on ajoute à cela la reprise de la campagne “Hiver noir” de la Russie, les prochains mois pourraient être extrêmement difficiles pour l’Ukraine, d’autant plus que les avancées et les conquêtes territoriales de la Russie continuent de s’accélérer.
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