Par T. Durden – L’administration sortante de Biden, dans un mouvement apparemment désespéré pour déstabiliser le tableau géopolitique mondial, a autorisé la levée de certaines restrictions sur l’utilisation par l’Ukraine d’armes fabriquées en Occident pour frapper des cibles militaires à l’intérieur de la Russie. C’est ce que disent des rapports de Bloomberg et de l’AP.
Cette décision aurait été motivée par le soutien accru de la Corée du Nord à l’armée du président Vladimir Poutine et par l’augmentation des attaques de missiles et de drones russes contre son voisin.
L’approbation représente un changement majeur dans la politique américaine et intervient alors que la marionnette Joe Biden, soutenue par l’Etat profond et rongée par la démence, est sur le point de quitter ses fonctions et que le nouveau président élu Donald Trump a déclaré qu’il mettrait rapidement fin à la guerre et a exprimé son scepticisme quant à la poursuite du soutien des Etats-Unis.
Alors que la guerre en Ukraine entre dans son troisième hiver, les Etats-Unis et leurs alliés “sont devenus extrêmement préoccupés” par la décision de Pyongyang de déployer ses forces au combat et les évaluations de certains pays du Groupe des 20 suggèrent que la Corée du Nord pourrait finalement envoyer jusqu’à 100 000 soldats en Russie. Les alliés estiment que l’approfondissement de la coopération entre Poutine et Kim Jong Un pourrait avoir des conséquences sur l’équilibre de la sécurité dans la région indo-pacifique, comme l’a déjà rapporté Bloomberg.
Les discussions entre les alliés sur les frappes de missiles se sont intensifiées depuis que Donald Trump a remporté les élections américaines au début du mois, a déclaré une autre source de Bloomberg. M. Trump a déclaré qu’il chercherait à conclure rapidement un accord entre l’Ukraine et la Russie pour mettre fin à la guerre, sans préciser comment.
Jusqu’à présent, Joe Biden était resté opposé, déterminé à s’opposer à toute escalade qui, selon lui, pourrait entraîner les Etats-Unis et d’autres membres de l’OTAN dans un conflit direct avec la Russie. Mais ce qui est censé avoir déclenché ce changement n’est pas le désir de Trump de mettre fin à la guerre, du moins pas selon les sources de l’Etat profond de Bloomberg, mais la décision de la Corée du Nord de déployer des milliers de soldats en Russie pour aider Moscou à récupérer des terres dans la région frontalière de Koursk dont l’Ukraine s’est emparée cette année, et que la Russie a déjà en grande partie regagnée alors que l’Ukraine continue de céder des territoires dans la région de Donetsk. L’introduction de troupes nord-coréennes dans le conflit intervient alors que Moscou a constaté un changement de dynamique favorable.
Selon les évaluations américaines, sud-coréennes et ukrainiennes, jusqu’à 12 000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie. Les services de renseignement américains et sud-coréens affirment que la Corée du Nord a également fourni à la Russie d’importantes quantités de munitions pour reconstituer ses stocks d’armes.
M. Trump, qui prendra ses fonctions en janvier, a déclaré pendant des mois, alors qu’il était candidat, qu’il souhaitait que la guerre de la Russie en Ukraine soit terminée. Il a également critiqué à plusieurs reprises l’administration Biden pour avoir accordé à Kiev des dizaines de milliards de dollars d’aide. Sa victoire électorale retentissante fait craindre aux bailleurs de fonds internationaux de l’Ukraine qu’un règlement précipité ne profite surtout à Poutine.
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