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Par T. Durden – Quelques jours seulement après l’effondrement rapide du gouvernement syrien de Bachar el-Assad, et maintenant que les avions de guerre israéliens dominent complètement le ciel syrien pour la première fois dans l’histoire moderne, les priorités des responsables américains et israéliens dans la région ont radicalement changé.
Les dirigeants américains et israéliens réfléchissent désormais à la possibilité de frapper le programme nucléaire iranien, alors que plusieurs rapports publiés ces dernières semaines indiquent que la République islamique étend son programme et enrichit davantage de matières de qualité nucléaire. Téhéran est désormais beaucoup plus sur la défensive et pourrait être plus désespéré de se doter d’armes nucléaires.
Un rapport important publié il y a quelques heures dans le Wall Street Journal indique que “le président élu Donald Trump évalue les options pour empêcher l’Iran de fabriquer une arme nucléaire, y compris la possibilité de frappes aériennes préventives, une décision qui romprait avec la politique de longue date consistant à contenir Téhéran par la diplomatie et les sanctions”.
“Trump a dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’appels récents qu’il était préoccupé par une percée nucléaire iranienne sous sa surveillance, ont déclaré deux personnes familières avec leurs conversations, signalant qu’il cherchait des propositions pour empêcher ce résultat”, poursuit le rapport. “Le président élu veut des plans qui évitent de déclencher une nouvelle guerre, en particulier une guerre qui pourrait mobiliser l’armée américaine, car des frappes sur les installations nucléaires de Téhéran pourraient mettre les Etats-Unis et l’Iran sur une trajectoire de collision.” Actuellement, les Etats-Unis ont encore quelque 1 000 soldats qui occupent le nord-est de la Syrie, et ils ont subi des attaques intestines de la part de milices soutenues par l’Iran au cours des dernières années. Dans une guerre plus large entre les Etats-Unis et l’Iran, ces troupes seraient des cibles faciles pour les attaques des mandataires de Téhéran dans la région.
Lors de sa première administration, Donald Trump a tenté, sans succès, de ramener les troupes à la maison, mais un engagement plus profond contre l’Iran pourrait certainement entraîner ces troupes dans un conflit plus large. Dans ce cas, le Pentagone élargirait probablement ses forces déployées dans la région. “L’Iran possède suffisamment d’uranium hautement enrichi pour fabriquer quatre bombes nucléaires, ce qui en fait le seul pays non doté d’armes nucléaires à produire 60% de matières fissiles de qualité quasi militaire”, note encore le WSJ. “Il suffirait de quelques jours pour convertir ce stock en combustible nucléaire de qualité militaire.”
L’Iran affirme depuis longtemps qu’il ne développe que de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, et il ne fait aucun doute qu’après les événements dramatiques qui se déroulent en Syrie, et alors que les hauts responsables du Hezbollah ont été largement décimés, Téhéran se trouve en porte-à-faux.
Certains responsables israéliens et occidentaux pensent que tout cela incitera les dirigeants iraniens à s’assurer qu’ils disposent d’une défense finale et ultime contre toute menace (comme le développement rapide d’une bombe atomique).
Mais si Trump devait autoriser des frappes sur les installations iraniennes, cela violerait aussi manifestement le serment qu’il a souvent fait à ses électeurs de ne pas déclencher de nouvelles guerres au Moyen-Orient. En réalité, même des frappes “limitées” constituent un acte de guerre. Le risque d’une escalade impliquant les Etats-Unis, l’Iran et Israël serait beaucoup plus grand.
LIESI a déjà anticipé tout cela dans cette série sur des confidences faites au out début des années 2000 par une source travaillant à la CITY…
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SOMMAIRE DE LA LETTRE DES PROPHETIES
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