Israël a récemment commis le plus grand massacre d’enfants de son histoire. Deux cents enfants et cent femmes ont été tués en une seule journée. Au total, environ 400 civils ont été tués, et le nombre de morts n’est pas encore définitif. Ces chiffres ne sont pas rapportés dans les médias israéliens, et s’ils le sont, ils sont toujours minimisés de manière outrageante.
Par exemple, Channel 12 News, la principale chaîne de télévision israélienne, a rapporté que les 400 morts étaient des “agents”. Comment peut-on prétendre qu’ils étaient tous des “agents” alors qu’il est évident que le monde entier voit les images horribles de dizaines de bébés et d’enfants tués par les bombes ? Comment est-il possible de mentir aussi ouvertement alors que la vérité est si évidente ? Pendant combien de temps les médias israéliens seront-ils complices des crimes du gouvernement israélien ? Silence sur ces crimes de la part des médias occidentaux pro-sionistes, peu soucieux de l’objectivité des faits.
En Israël, le traitement de cette information n’est pas un problème de dissimulation ou de manipulation médiatique. C’est le fruit d’un endoctrinement raciste et militariste qui commence dès la maternelle et se poursuit jusqu’à la mort. Un endoctrinement qui doit être détruit pour justifier l’existence du sionisme.
Il y a quelque chose de déformé dans le récit, présenté actuellement par l’opinion publique juive progressiste en Israël comme une lutte pour sauver la démocratie israélienne. Cette lutte existe en l’absence quasi totale de référence aux conséquences meurtrières de la guerre pour Gaza et ses habitants.
Comment est-il possible de concilier la défense des valeurs démocratiques avec une situation où, de l’autre côté, des dizaines de milliers de vies sont fauchées d’un seul coup ? C’est incroyable.
Comment est-il possible d’insister sur la liberté et la justice sans évoquer le coût humain inconcevable de cette guerre ? Comment est-il possible de dévaloriser la vie à Gaza, devenue si bon marché pour les Juifs d’Israël, tout en appelant à la préservation de la démocratie israélienne ? De quelle démocratie parlons-nous exactement ? (source : www.freewestmedia.com – Haaretz.)
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