Reuters – Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, “entamera le processus” de son départ de la présidence de son conseil d’administration, a déclaré un porte-parole de l’institution basée à Genève.
M. Schwab a déclaré que le forum, qui organise des réunions annuelles dans la station suisse de Davos, doit retrouver son “sens de la mission” après une période de turbulences, a d’abord rapporté le Financial Times, citant une lettre adressée aux membres du conseil d’administration et confirmée par deux personnes ayant connaissance de la situation. Il n’a pas donné de calendrier pour son départ de l’organisation, mais le WEF a déclaré dans un communiqué au FT que le processus devrait être achevé d’ici janvier 2027.
M. Schwab restera à ce poste jusqu’à la nomination d’un successeur, a déclaré le porte-parole du WEF à Reuters, sans donner de calendrier.
L’année dernière, Schwab a déclaré qu’il céderait l’année prochaine ses fonctions exécutives à une équipe dirigée par Borge Brende, après 55 ans passés au Forum. Brende a été ministre des Affaires étrangères de Norvège et est président du Forum économique mondial depuis 2017. “Il est également très bien équipé financièrement grâce à une gestion financière réussie depuis sa création”, a déclaré Schwab au FT à propos du Forum. “Ce qui est essentiel maintenant, après les turbulences de ces derniers mois, c’est de retrouver notre sens de la mission”, a-t-il déclaré, sans préciser si le bouleversement auquel il faisait référence était en réponse au second mandat présidentiel de Donald Trump ou à une enquête sur le WEF, a ajouté le rapport.
L’année dernière, le Wall Street Journal a rapporté que le conseil d’administration du WEF travaillait avec un cabinet d’avocats pour enquêter sur sa culture d’entreprise, après que le journal eut fait état d’allégations de harcèlement et de discrimination au sein de l’organisation. Le mois dernier, le WEF a déclaré que les avocats externes engagés pour enquêter sur ces allégations n’avaient pas constaté d’infraction à la loi et n’avaient pas corroboré les allégations de mauvaise conduite contre Schwab, a rapporté le FT.
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