Par G. F. Smith – A part les excès occasionnels comme dans l’Allemagne de Weimar, devrions-nous nous soucier de la solidité de l’argent ? Les membres du FOMC sont hautement qualifiés sur le plan académique et beaucoup d’entre eux ont une expérience de la banque et de l’investissement, parfois même à l’échelle mondiale. [Mais est-ce suffisant ? N’y a-t-il pas à l’œuvre des forces cachées ne travaillant pas nécessairement dans le sens du “bien commun” ? Pour ne parle-t-on pas de ce que recommandait Alan Greenspan ?]
Ces dernières années, un ancien président de la banque centrale américaine (de 1987 à 2006) s’est même montré favorable à un étalon-or : Alan Greenspan, auteur de l’article de 1966 intitulé “Gold and Economic Freedom”.
En discutant de la politique monétaire de la Fed des années 1920, Greenspan a critiqué les “réserves de papier” que la Fed utilisait pour augmenter les dépôts d’or, ce qui “a presque détruit les économies du monde”. Son article était brillant et original à bien des égards, condamnant les dépenses déficitaires comme “un stratagème pour la confiscation de la richesse” et affirmant que sans “l’étalon-or, il n’y a aucun moyen de protéger l’épargne de la confiscation par l’inflation”.
La monnaie saine est-elle aujourd’hui une possibilité politique ? L’économiste Mises a défini la monnaie saine dans le chapitre 21 de sa “Théorie de la monnaie et du crédit” : “Le principe de la monnaie saine a deux aspects. Il est affirmatif en approuvant le choix par le marché d’un moyen d’échange couramment utilisé. Il est négatif en faisant obstacle à la propension du gouvernement à s’immiscer dans le système monétaire.”
Franz Oppenheimer a défini l’Etat constitutionnel de la manière suivante : “Prenons un moment pour examiner la mécanique et la cinétique de l’Etat moderne. En principe, il s’agit de la même entité que l’Etat voleur primitif ou l’Etat féodal développé”.
Mises et Oppenheimer ont tous deux raison. Nous sommes gouvernés par des voleurs, et une monnaie saine n’est pas un avantage pour ces pilleurs. La voie vers une véritable économie monétaire saine nécessitera un effondrement des institutions politiques qui l’entravent.
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