- BANK OF AMERICA :
- « Un ralentissement économique aux États-Unis semble plus probable qu’une récession après la pause de 90 jours… Le véritable problème réside désormais dans les taux d’intérêt à long terme. La partie longue de la courbe continue de se vendre même lorsque la partie courte rebondit… Cela pourrait remettre en question le caractère « refuge » des bons du Trésor à long terme à un moment où l’administration Trump semble déterminée à faire baisser les taux d’intérêt… L’appétit des investisseurs étrangers pour les actifs libellés en dollars américains pourrait avoir diminué à mesure que le marché se rééquilibre et s’éloigne de l’exceptionnalisme américain, les actifs américains s’échangeant de plus en plus comme ceux des marchés émergents. Plus important encore, les perspectives budgétaires américaines s’annoncent à nouveau marquées par la prodigalité, et le marché exige une prime plus élevée pour financer le gouvernement américain… Nous sommes sceptiques quant à la capacité des recettes douanières à compenser le coût du plan budgétaire prévu. » [Morning Market, 14 avril]
- « Le choc de la politique tarifaire a introduit des risques de ralentissement dans ce qui s’annonçait comme une dynamique de croissance cyclique encore favorable, soutenue par plusieurs piliers en 2025 : un marché du travail sain et des conditions de croissance des revenus, des prix de l’énergie bas, des bilans solides du secteur privé, des vents favorables provenant des mesures de relance budgétaire à venir en Europe et en Chine, et des politiques américaines favorables à la croissance qui ont été promises. … Jusqu’à présent, les marchés financiers ont pour l’essentiel corrigé les surévaluations antérieures, leur orientation future dépendant fortement de la trajectoire et de la vitesse des négociations commerciales bilatérales, des ajustements de la chaîne d’approvisionnement et du calendrier/de l’efficacité des mesures compensatoires… Le déficit actuel de 6 % du PIB est sans précédent en période d’expansion. Le ratio dette/PIB reste en forte hausse. Selon le Congressional Budget Office (CBO), le programme de sécurité sociale ne devrait pouvoir payer que 80 % des prestations prévues. Il ne reste plus beaucoup d’argent pour les dépenses discrétionnaires du gouvernement. L’économie doit croître plus rapidement pour que la situation s’améliore sur ces fronts : plus d’investissements/de production/d’exportations intérieurs, moins d’importations. » [Capital Market Outlook, 14 avril]
- BLACKROCK :
- « Le risque d’accident financier à court terme s’est atténué… Les droits de douane risquent d’aggraver une inflation déjà tenace, et les projets budgétaires du Congrès présentés la semaine dernière renforcent les perspectives de déficits budgétaires persistants. Nous privilégions l’or [plutôt que les obligations d’État à long terme] comme instrument de diversification des portefeuilles… Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine semblent devoir s’intensifier. » [Weekly Economic Commentary, 14 avril]
- GOLDMAN SACHS :
- A relevé ses prévisions de prix de l’or à 12 mois à 3 920 dollars l’once, contre 3 450 dollars précédemment. « Nous prévoyons un ralentissement de la croissance du PIB réel à 0,5 % en glissement annuel en 2025, soit un chiffre inférieur au consensus, en raison de l’impact des hausses de droits de douane et de la montée de l’incertitude politique sur le revenu disponible, les dépenses de consommation et les investissements des entreprises, ainsi que du resserrement des conditions financières. Nous estimons désormais à 45 % la probabilité d’entrer en récession au cours des 12 prochains mois. » [Macro at a Glance, 17 avril]
SOMMAIRE DE LA LETTRE CONFIDENTIELLE LIESI
SOMMAIRE DE LA LETTRE LISO
SOMMAIRE DE LA LETTRE DES PROPHETIES
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