Catholiques de France.fr – La modernité aime à se croire intelligente. Elle vénère le progrès technique, l’érudition désincarnée, les idéologies abstraites. Mais cette intelligence est-elle vraie ? Est-elle droite ? Est-elle ordonnée à la vérité ? L’homme moderne a régressé. Loin de s’élever vers Dieu, il s’est coupé de toute transcendance. Et ce divorce l’a rendu plus primitif que les premiers hommes.
Depuis les Lumières et la Révolution, l’homme occidental est persuadé qu’il avance. Qu’il s’arrache aux ténèbres religieuses pour entrer dans l’ère de la raison. Or c’est précisément le contraire qui se produit : l’homme moderne n’est ni plus libre, ni plus intelligent, ni plus civilisé que ses ancêtres. Il est souvent moins humain. Alors que le primitif respectait la nature comme œuvre sacrée, le moderne la détruit, l’exploite, la profane. Alors que le primitif reconnaissait l’existence d’un ordre supérieur, l’homme contemporain rejette tout sacré, et se croit lui-même créateur, co-auteur de sa propre destinée. C’est là que se situe la véritable décadence : dans l’oubli de la dépendance fondamentale de la créature envers le Créateur.
Dans l’Antiquité, le mythe était une tentative de mettre en récit le monde et sa signification. Il apportait une cohérence, un cadre, une mémoire. Il transmettait un sens de l’origine, de la fin, et des lois naturelles à respecter. Mais les mythes modernes – ceux du progrès, des droits de l’homme sans Dieu, de l’égalitarisme radical – sont des mythes inversés, coupés de toute vérité transcendante. Ils ne fondent rien : ils déconstruisent.
Le sacrifice humain : de l’origine cosmique à la perversion contemporaine
Dans les religions cosmiques primitives, la régénération du monde passe par le sang : il faut sacrifier un innocent pour restaurer l’ordre menacé. La Révolution française, avec sa Marseillaise qui appelle à ce que “un sang impur abreuve nos sillons”, a réactivé ces mécanismes archaïques. René Girard a montré que le christianisme, en révélant l’innocence de la victime, met fin à cette logique. Par le sacrifice volontaire du Fils de Dieu, l’humanité n’a plus besoin d’un bouc émissaire. Le cycle infernal de la vengeance est brisé. Mais à condition d’en rester fidèle. Or l’époque moderne, en rejetant le Christ, réinstaure la violence sacrificielle : guerres mondiales, totalitarismes, avortement, eugénisme, persécutions idéologiques. L’homme sans Dieu sacrifie de nouveau l’homme. Voyez la politique d’E. Macron le sans Dieu : l’avortement est dans la Constitution et maintenant le droit à l’euthanasie qui arrive ! Il (ce n’est bien sûr que le pantin de la Bête immonde et de ses généraux de la Haute finane) détruit tout et mène une politique de la mort, dans une indifférence totale à part de très rares exceptions. La France est menée sur le chemin de la barbarie sans pitié. Il faut être sans réflexion pour imaginer que les choses vont s’arranger sans un cataclysme biblique !
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