Simplicius – Cette semaine a été marquée par le sommet de l’OTAN, qui n’a une fois de plus abouti qu’à des promesses creuses concernant diverses initiatives qui ont échoué.
La seule chose qui ressort de ce sommet, c’est le divertissement sous forme du “Daddy-Gate”. En réalité, la prétendue « réussite » saluée par Rutte pour avoir rallié les pays membres à l’objectif de 5 % des dépenses militaires semble également illusoire. La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles : “Il est absolument impossible pour un pays de l’OTAN d’atteindre l’objectif de 5 % du PIB pour les dépenses militaires. L’Espagne est devenue le pays le plus honnête.”
En dehors de cela, l’Ukraine a été largement oubliée dans l’ombre du conflit israélien.
Mais la guerre ne s’est pas apaisée et les offensives estivales russes se poursuivent. Les chaînes ukrainiennes ont fait état d’un afflux important de matériel militaire en direction de Zaporozhye.
Sans vraiment de surprise, des percées russes sont actuellement en cours. La plus notable a eu lieu à Kamyansk, sur le Dniepr, où les forces aéroportées russes du 247e régiment ont pris d’assaut le centre de la ville et hissé le drapeau.
Juste à l’est de là, les forces russes ont également commencé à s’avancer vers Mala Tokmachka, d’où avait débuté la “contre-offensive” ukrainienne de l’été 2023.
Les officiers ukrainiens ont lancé de nouveaux appels à l’aide concernant le front. Le commandant de peloton Aidar, Stanislav Bunyatov, écrit que dans presque toutes les directions de combat, les opérations d’assaut sont exclusivement menées par des Ukrainiens qui ont été enrôlés de force par les mobilisateurs, plutôt que par des volontaires motivés. Dans le même temps, un commandant de la brigade Azov corrobore ces informations en donnant une description encore plus accablante de la situation actuelle des AFU sur le front. Il mentionne des bataillons détruits, un manque d’effectifs et le fait que seuls 10 hommes tiennent des positions sur 5 km.
Les Russes ont commencé à vider toutes les installations industrielles liées à l’armée.
1. Carburant/pétrole
2. Métallurgie
3. Cimenteries
4. Infrastructures ferroviaires et transports mobiles
5. Toutes les installations industrielles pouvant servir de bases de repli.
6. Aérodromes et installations liées à la production de drones.
7. Ports
8. Infrastructures énergétiques (pour l’instant uniquement à proximité de LBS).
9. Autres installations commerciales/industrielles, afin de porter un coup à certaines personnalités ukrainiennes disposant d’actifs financiers.
Pour la première fois depuis le début de la guerre, les Russes ont commencé à détruire des cimenteries, ce qui signifie qu’ils ne comptent pas particulièrement sur des négociations de paix.
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