Boursier.com / Résumé -Les ministres des Finances de l’Union européenne se sont réunis à Copenhague pour discuter de la mise en place d’un euro numérique, une version électronique de l’euro émise par la Banque centrale européenne (BCE). Ce projet vise à compléter, et non remplacer, les espèces (pièces et billets), tout en renforçant l’autonomie stratégique de l’UE dans le domaine des paiements.
L’un des principaux objectifs est de réduire la dépendance envers les systèmes de paiement américains comme Visa et Mastercard, qui dominent aujourd’hui les transactions dans de nombreux pays européens. Actuellement, même les systèmes nationaux de paiement sont souvent liés à ces acteurs internationaux.
L’euro numérique permettrait également à l’UE de répondre à la montée des stablecoins adossés au dollar, notamment à celui lancé par Donald Trump en mars 2025. Contrairement à ces monnaies numériques privées, l’euro numérique serait garanti par une institution publique, la BCE, ce qui offrirait plus de sécurité. Ce portefeuille électronique permettrait aux citoyens d’effectuer des paiements instantanés via leur smartphone ou ordinateur, y compris hors connexion, et même sans compte bancaire, grâce à des intermédiaires bancaires.
Le projet est en discussion depuis plus de six ans, mais il a pris de l’ampleur récemment, dans un contexte où l’UE cherche à gagner en indépendance sur des secteurs clés comme l’énergie, la défense et la finance. La BCE espère une adoption législative d’ici mi-2026, avec une mise en œuvre environ trois ans plus tard. Cependant, le projet divise. Des parlementaires et acteurs bancaires redoutent une déstabilisation du système bancaire, craignant que la BCE capte une partie de l’activité des banques traditionnelles. Certains, comme Daniel Baal (Crédit Mutuel), estiment que ce projet est inutile, car des solutions de paiement numériques efficaces existent déjà en Europe. Enfin, des pays comme le Canada, les États-Unis ou l’Australie ont abandonné des projets similaires, ce qui renforce les critiques selon lesquelles l’euro numérique serait une « solution sans problème ». Malgré tout, un compromis a été trouvé pour que le Conseil des ministres soit consulté avant toute décision finale de la BCE.
Les investisseurs internationaux voient très bien ce qui se prépare en Europe avec une politique de contrôle des changes qui émerge. Voilà pouruqoi les banquiers entraux parlent d’un euro numérique en cette fin d’année, alors que la France voit sa note dégradée et que cela pourrait se répéter au cours des deux prochains mois avant la fin de l’année.
Ne nous trompons pas : avec l’euro numérique, ils ont bien l’intention de mettre en place un goulag numérique. L’expression goulag est aussi une référence à l’Union soviétique dans la perspective d’une perte de libertés. Ils veulent absolument tout contrôler. Et il est évident que le bloc de commandement soviétique russe a tout intérêt à laisser cette actualité prendre forme, parce que si l’euro numérique voit le jour, il suffira simplement d’une bombe EMP pour tout mettre par terre. Aucun européen ne pourra acheter une bouteille de lait… et les banques seront en faillite.
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