Pourquoi les marchés financiers n’arrêtent-ils pas de grimper quand l’économie physique s’effondre ?

 

Les marchés financiers ont cessé de prendre en compte le risque, car ils considèrent que celui-ci est désormais assumé par les banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine (Fed). Autrement dit, en cas de crise, les investisseurs croient être « assurés« .

 

Cette attitude n’est pas de la complaisance, mais une stratégie rationnelle, puisque l’histoire a montré que les banques centrales interviennent toujours pour soutenir les marchés. Wall Street, devenu « too big to fail », dépend donc structurellement du soutien monétaire. Ainsi, les marchés continuent de progresser malgré les déséquilibres économiques : les indices américains (S&P 500, Nasdaq, Dow Jones) sont en forte hausse, soutenus par la liquidité abondante et la baisse des taux obligataires… sans oublier les centaines de millions d’euros qui quittent l’union européenne, au fil des semaines, dans la crainte d’un accident monétaire au cours des prochains mois.
Malgré cela, en Europe et en Asie les taux et les marchés suivent des tendances de reflux des rendements souverains, ce qui semble étonnant puisque le doute s’installe et que quelques dettes souveraines sont dégradées. Il se dit que les néoconservateurs américains veulent la stabilité de ces pays, notamment la France et l’Allemagne, tant qu’il reste sous les fourches caudines du bureau exécutif de Bruxelles. Cela veut surtout dire que la confiance reste « artificiellement entretenue ».

 

Sur les matières premières, l’or et l’argent restent sur des niveaux records, reflet de la méfiance envers les devises et du refuge dans les actifs tangibles. A l’inverse, le pétrole et le gaz reculent de manière complètement irrationnelle, mais tout pourrait changer en quelques jours comme on l’a vu la semaine dernière.

 

En résumé, l’économie mondiale repose sur un équilibre illusoire, où le risque est socialisé par les banques centrales. Ce système entretient une illusion de prospérité : tant que la Fed soutient la machine, les marchés continuent de monter, mais au prix d’une fragilité systémique croissante, masquée par la liquidité..

 

 

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