L’administration Trump envoie l’USS Ford, le porte-avions le plus puissant des Etats-Unis, dans les eaux au large du Venezuela. Il s’agit d’une initiative sans précédent qui pourrait annoncer un changement de régime imminent.
Ce porte-avions est probablement 50 % à 100 % plus puissant que les porte-avions Nimitz qui ont été le pilier de la puissance américaine au cours des 50 dernières années. Il n’a pas encore été mis à l’épreuve dans un combat réel. Cela va donc être intéressant à plusieurs égards, mais on n’envoie pas un tel porte-avions quelque part dans l’hémisphère occidental à moins d’avoir vraiment quelque chose d’important à faire. La dernière fois qu’un tel porte-avions américain a participé à une opération dans l’hémisphère occidental, c’était en 1983, lors de l’opération Grenade. C’était un vieux Forester, de classe Forrestal. Celui-ci est beaucoup plus grand.
Avant cela des porte-avions ont été impliqués dans la crise des missiles de Cuba, mais personne n’a jamais tiré sur personne là-bas. C’est donc sans précédent à bien des égards. Peut-être que l’administration Trump essaie simplement d’intimider le gouvernement du Venezuela, dirigé par le président Nicolas Maduro.
N’oubliez pas qu’au cours des dernières semaines, les Etats-Unis ne se sont pas contentés de poursuivre ce que le gouvernement américain qualifie de bateaux de trafic de drogue, mais ont également déclaré publiquement que la CIA avait en quelque sorte été autorisée à mener des opérations dans le pays.
Dans cette opération il y a aussi l’USS Iwo Jima, un navire d’assaut amphibie de classe Wasp, qui transporte également quelques milliers de marines.
Comme Donald Trump a toujours le contrôle du Parti républicain au Congrès, ce dernier ne peut pas faire quoi que ce soit, à moins que nous ne voyions des soldats américains dans des sacs mortuaires, mais ce genre d’opération ne devrait pas être difficile.
Le gouvernement de Nicolas Maduro n’est en réalité composé que d’une vingtaine de personnes, et il devrait être très facile de s’en débarrasser avec les moyens qui semblent affluer dans la région. Cela signifie-t-il que les lendemains seront paisibles ? Non. Cela déclenchera probablement une sorte de guerre civile et l’effondrement de l’Etat. Les quelques milliers de marines sont loin d’être suffisants pour imposer une réalité sur le terrain à Caracas, et encore moins dans le reste du monde.
Le gouvernement Maduro est tellement incompétent qu’il a mal géré la vente de pétrole brut pour obtenir des dollars afin d’acheter de la nourriture pour nourrir sa population, à tel point qu’il y a quelques années, le Vénézuélien moyen a perdu 20 livres sterling en un an de famine totale. Vous renversez le gouvernement et c’est probablement la seule façon que toutes les choses empirent. La dernière fois, cela a incité près d’un tiers de la population vénézuélienne à fuir le pays pour échapper à la famine. Nous assisterons probablement à nouveau à un phénomène de cette ampleur dans les mois à venir. Est-ce là ce que l’administration Trump a prévu ?
Dans le même temps, on confirme une situation de forte tension politique, sociale et géopolitique aux Etats-Unis. Tandis que D. Trump tente de conclure des accords économiques avec la Chine, notamment sur les terres rares, il fait face à une contestation interne croissante. Ses politiques migratoires jugées brutales, le déploiement de la Garde nationale et le renforcement de l’ICE divisent profondément le pays sur les plans ethnique, politique et économique.
Sur le plan international, Trump apparaît affaibli : il n’a pas tenu sa promesse de paix en Ukraine et semble dépendre de la Chine et de la Russie pour maintenir l’équilibre stratégique américain. A l’intérieur, un contexte de gel budgétaire (shutdown) fragilise encore plus le pays, alimentant la peur d’un effondrement économique et social.
La création de « forces de réaction rapide » pour réprimer les troubles civils nourrit les craintes d’un glissement vers un Etat policier. Les médias américains et étrangers évoquent même le risque d’une guerre civile, alors que l’ICE intensifie les expulsions de migrants et appelle d’anciens agents fédéraux à reprendre du service.
Cette militarisation de la vie intérieure, doublée d’une politique migratoire extrêmement restrictive, renforce les divisions entre partisans et opposants de Trump. Pour ses détracteurs, les Etats-Unis deviennent un pays en guerre contre lui-même, affaibli à l’extérieur et au bord de l’explosion à l’intérieur.
Les gens ont faim aux Etats-Unis :
Throwing hands for the last chicken TENDIES. pic.twitter.com/kiSEUOEGhM
— Street Fights (@StreetFightslol) February 18, 2025
LISEZ CE DERNIER NUMERO DE LIESI : les rats quittent le navire US.
LISEZ CE NUMERO DE LIESI ; il démontre factuellement le rapprochement étonnant de la chute de l’UNION SOVIETIQUE avec la chute que nous voyons en OCCIDENT !
C’est du copier/coller…
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