La problématique du Venezuela et la notion d’Etat de droit

 

 

Constantin von Hoffmeister – Le Venezuela reste un État dépendant car il ne dispose pas du garant ultime de la souveraineté : les armes nucléaires. Dans le monde moderne, le pouvoir repose sur la dissuasion, et la dissuasion nécessite la capacité de détruire. Sans cela, une nation ne peut être considérée comme égale. La doctrine Monroe régit toujours l’hémisphère occidental. Elle définit le territoire non pas par la loi, mais par la hiérarchie. Dans ce système, le Venezuela existe au sein de la sphère américaine, où chaque mouvement est toléré ou puni en fonction des besoins de Washington. Les réserves de pétrole, le commerce et l’idéologie n’ont aucune importance. Ce qui compte, c’est la capacité à résister à la pression, et le Venezuela n’en a aucune.

La réalité de la multipolarité est darwinienne. Les États-civilisations rivalisent comme les espèces rivalisent, et la survie appartient à ceux qui s’adaptent grâce à leur force. Ragnar Redbeard a écrit que « la force fait le droit », et sa formule brutale s’applique toujours. La rhétorique de « l’indépendance » n’est qu’une façade. Derrière elle se cache le pouvoir brut : missiles, alliances et ressources mobilisées pour la guerre. Les dirigeants vénézuéliens parlent de « socialisme » et de « souveraineté », mais ils dépendent d’autres pays pour leur protection. Ils comptent sur la Russie ou la Chine pour faire pression sur les États-Unis, mais cette dépendance ne fait que confirmer leur subordination. La multipolarité crée de nouveaux maîtres, elle n’apporte pas la libération. Elle remplace un empire par plusieurs autres. C’est ce qu’on appelle l’équilibre.

La vision de Carl Schmitt reste la plus juste : la souveraineté est le pouvoir de décider en temps de crise. Le Venezuela ne peut pas décider. Les choix du pays sont dictés par des puissances plus fortes. La multipolarité darwinienne fonctionne comme une loi tacite de la nature. Elle impose l’ordre par la proximité et la force. Dans cet ordre, les petits États vivent sous une indépendance conditionnelle : ils sont libres d’agir tant que leurs actions ne menacent pas la hiérarchie. La multipolarité, en ce sens, n’est pas une promesse d’égalité, mais une reconnaissance de l’inégalité permanente. Il s’agit d’un système mondial de souverainetés inégales, où seules les puissances nucléaires sont véritablement libres.

 

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C’est du copier/coller…

 

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