En décembre 2019, la revue US News a publié un classement des pays les plus puissants. La Russie se classe deuxième. Un résultat inattendu pour beaucoup, particulièrement pour l’establishment néo-conservateur qui pleure la tragique politique d’échec de l’administration Obama.
Selon le classement obtenu, les Etats-Unis occupent la première place, mais la Russie arrive en seconde position, suivie de la Chine.
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Parmi les pays les moins influents dans le monde figurent les républiques baltes et un certain nombre d’États d’Europe orientale. L’Ukraine “indépendante” confirme son effondrement en occupant la 39ème place après le Liban, la Biélorussie, l’Égypte et bien d’autres.
Selon les Américains, le leadership de la Russie est déterminé par une armée puissante et professionnelle, l’autorité d’un leader national et une politique étrangère reconnue comme efficace. Ce sont les principaux facteurs de la puissance russe, selon les analystes américains. La revue souligne également la taille et les ressources gigantesques de la Russie.
Une attention particulière devrait être relevée. Bien qu’ils qualifient le régime russe d’autoritaire, les analystes américains reconnaissent néanmoins « la stabilité et la fonctionnalité de l’État russe ». Elle repose sur le concept d’un pouvoir fort et d’une armée russe performante.
À noter qu’en 2019, les Forces armées de la Fédération de Russie ont pris la deuxième place parmi les armées les plus puissantes du monde, selon le classement Global Firepower. Pour arriver à ces résultats, les auteurs ont pris en compte plus de 55 facteurs et ont choisi une liste de 25 pays.
Les analystes américains relèvent que la puissance de la Russie est non seulement reconnue de l’Ouest, mais aussi de l’Est.
Il existe cependant des faiblesses, soulignent des analystes. La principale est une population peu importante, puis une économie fragile et une position géographique peu confortable sur le globe. Enfin on souligne les conséquences de son climat.
C’est sur ces faiblesses de la Russie que la structure analytique américaine de la RAND Corporation, travaillant pour le gouvernement, le Pentagone et les services secrets américains, a mis l’accent et encourage Washington à tenir compte de cette caractéristique.
« La plus grande vulnérabilité de la Fédération de Russie dans toute compétition avec les Etats-Unis, c’est son économie, qui est relativement petite et forte dépendante des exportations énergétiques. La politique économique de la Russie est mauvaise et faible. »
Les analystes américains font une analyse en se fondant sur ce qui fait la force du système économique américain alors que l’ensemble de l’Occident connaît une crise profonde On peut même parler de crise existentielle. En Occident, la liberté individuelle y est bafouée et la mission morale du politique par rapport à la démocratie est dévoyée.
Finalement, le monde «américain», où le dollar est le principal produit exporté par les États-Unis, a finalement «atteint le plafond». La croissance prend fin… avec le modèle d’une démocratie qui se transforme en une tyrannie quotidienne.
La puissance américaine devient une illusion alors que grandit le risque d’un chaos social s’étendant de l’Amérique du Sud à l’Amérique du Nord. Les études sont de plus en plus nombreuses à admettre que la dernière génération en croissance vivra moins bien que la précédente. Le monde du “rêve” que d’aucuns ont connu dans l’Amérique d’après-guerre devient un monde de “lourdes incertitudes, de conflits et d’injustices”.
L’idéologie qui sous-tend l’économie et le politique est dévastatrice. Les notions de “liberté” et de “progrès”, laissent place à une société de consommation et de plaisir croissant, totalement contrôlée par un pouvoir de l’ombre qui sort progressivement de sa caverne pour achever ses révolutions de couleur et jeter les peuples les uns contre les autres.