UN TEST OU UNE VRAIE EPIDEMIE ?

Hier, les marchés américains ont entraîné les autres marchés financiers à la hausse après que l’administration Trump eut publié des titres très optimistes (du moins à ce stade) d’un projet de vaccin contre le coronavirus pouvant commencer dans les trois prochains mois.
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Le PDG de Novartis, Vas Narasimhan, s’est empressé de faire la tournée des plateaux de télévisions pour confirmer cette annonce. Sur CNBC, il a expliqué que cette épidémie qui se répandait dans le monde était “très grave” et qu’il faudrait une année pour mettre au point un nouveau vaccin. Pour ce faire, a-t-il précisé, il faut procéder à des contrôles épidémiologiques.
Quelques heures avant, en Australie, des scientifiques évoquaient également la création d’une version cultivée en laboratoire du roronavirus et manifestaient leur optimisme quant à la réalisation d’un futur vaccin.
Et encore, lorsque Vas Narasimhan évoque la durée d’un an, il s’agit de procéder à des tests sur des animaux avant que le vaccin soit adapté aux hommes.
Hier, le Japon et l’Allemagne ont confirmé la transmission du virus entre humains. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont conseillé à leurs citoyens d’éviter tout voyage non indispensable en Chine. Quant au président chinois, il a dit prendre très au sérieux “le virus du diable” et assuré que son gouvernement le contiendrait. La presse américaine ajoute que les gouverneurs et les maires des États-Unis se préparent à des épidémies virales. Dans le même temps, la Chine a refusé toute assistance des États-Unis…
A ce jour, toute comparaison faite avec l’épidémie du SRAS de 2003 n’est plus d’actualité. À peine une semaine après le début de l’épidémie, le nombre de cas confirmés a déjà dépassé le nombre de cas de SRAS signalés tout au long de sa durée d’un mois. Cette pandémie avait infecté plus de 5300 personnes en Chine en neuf mois et avait tué 349 personnes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
On évoque pour l’instant 60 000 personnes sous observation dans toute la Chine, et rien que 20 000 à Hubei. Pour les spécialistes chinois en épidémiologie, il faut encore attendre une dizaine de jours avant de se prononcer.
En attendant, des vidéos de Chine circulent sur les réseaux sociaux et montrent des affrontements violents entre les citoyens chinois et la police.
En attendant, Google ferme temporairement ses bureaux en Chine.
Enfin, hier, le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conclu qu’il aviserait demain (autrement dit aujourd’hui) de conclure si l’épidémie de coronavirus constituait une urgence internationale. Il est précisé que cette décision pour ce report du comité est « principalement basée sur la preuve d’un nombre croissant de cas et sur la preuve d’une transmission d’humain à humain en dehors de la Chine. »
Pour terminer, est-il nécessaire de dire que tout cela n’est absolument pas le fruit du hasard comme vous pourrez le lire dans le prochain numéro de LIESI?

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