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Les agents biologiques sont utilisés dans les guerres depuis des siècles. Au XIVe siècle, les armées mongoles ont catapulté les cadavres infectés de victimes de la peste par-dessus les murs de la ville assiégée de Caffa, dans ce qui est aujourd’hui la Fedosia, en Crimée, pour tenter de forcer les habitants de la ville à se rendre.
Mais avec l’avènement de l’impérialisme capitaliste moderne, l’extension et l’intensification des systèmes d’exploitation qui s’étendent sur des continents, combinés au progrès des connaissances scientifiques, ont augmenté la fréquence et la puissance de leur utilisation.
En outre, il existe de nombreux exemples d’expériences menées par les Etats américains et britanniques après la Seconde Guerre mondiale sur la population carcérale, l’armée et même sur leurs propres populations civiles, afin d’étudier la propagation des agents pathogènes.
L’histoire accumule les preuves du penchant de ces sociopathes pour l’expérimentation sur les peuples soumis, dans le but de maintenir leur domination et la source de leurs vastes superprofits.
En février 2022, au cours des premières semaines de l’intervention russe contre la junte fasciste installée par les Etats-Unis en Ukraine, le gouvernement et l’armée russes ont fait part de leurs découvertes selon lesquelles les Etats-Unis avaient exploité quelque 26 laboratoires biologiques en Ukraine. Les informations qu’ils ont fournies ont d’abord été rejetées par les politiciens de l’OTAN et la presse grand public occidentale, qui les ont qualifiées de “subterfuge russe”. (Russia plans ‘very graphic’ fake video as pretext for Ukraine invasion, US claims par Julian Borger, The Guardian, 3 février 2023.)
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