L’hystérie autour du glacier Thwaites

Electroverse – Les médias s’enflamment à nouveau au sujet du glacier Thwaites, le qualifiant de glacier “le plus important” au monde, le glacier “le plus dangereux”, le “glacier de l’apocalypse”, affirmant qu’il pourrait inonder des villes s’il venait à s’effondrer. Mais les chiffres ne corroborent pas cette hystérie.
Selon les données disponibles, le glacier Thwaites ne contribue qu’à hauteur de 0,18 mm par an à l’élévation du niveau de la mer. A ce rythme, il faudrait plus de 3 000 ans pour atteindre le pire scénario, à savoir une élévation de 65 cm (25 pouces). Même les modèles les plus absurdes et les plus pessimistes ne prévoient pas d’effondrement au cours de ce siècle.

Les plateaux glaciaires se fissurent et se fragmentent tout le temps. C’est normal. Le relief sous-glaciaire sous Thwaites est accidenté, avec des crêtes qui ralentissent le recul. Son effondrement n’est pas inévitable, et même si le front se brise, cela ne signifie pas pour autant une désintégration incontrôlable. Le terme “apocalypse” n’est pas scientifique, c’est un piège à clics.

 

Les médias pointent également la faible quantité de glace de mer en Antarctique comme preuve de la crise. En réalité, la glace de mer en Antarctique a augmenté entre 1979 et 2015. Les baisses à court terme, comme celle prévue pour 2023, sont liées aux courants océaniques et aux vents, et non au dioxyde de carbone.
Le scénario des îles qui disparaissent sous les eaux est tout aussi bancale. Des études montrent que des endroits comme Tuvalu et Kiribati ont gagné en superficie. Les atolls coralliens sont naturellement résistants et s’adaptent au fil du temps.

L’élévation du niveau de la mer est lente, naturelle et variable selon les régions. Les niveaux ont augmenté modestement depuis la fin de la dernière période glaciaire, bien avant les émissions modernes. Les facteurs locaux tels que le soulèvement des terres, la subsidence, les courants océaniques et l’apport de sédiments ont souvent plus d’importance que les tendances mondiales.
Attribuer tout cela au CO² revient à ignorer des facteurs clés. Dans l’ensemble, l’Antarctique se refroidit. L’Antarctique oriental en particulier. Seules des parties isolées de l’Antarctique occidental, comme la côte de la mer d’Amundsen, se sont légèrement réchauffées, mais cela est dû aux courants océaniques et à la chaleur volcanique sous la glace plutôt qu’aux températures atmosphériques mondiales. Il n’y a pas d’effondrement en cours. Pas de marée gigantesque qui s’abat sur l’Australie. Juste une nouvelle série de gros titres alarmistes déconnectés des données.

 

Il n’y a pas que la NOAA, la NASA ou le Met Office britannique qui réécrivent l’histoire du climat. Les agences du monde entier suivent le même scénario : refroidir le passé, réchauffer le présent, déclarer une crise — y compris la MeteoSchweiz.

 

 

SOMMAIRE DE LA LETTRE CONFIDENTIELLE LIESI

SOMMAIRE DE LA LETTRE  LISO

SOMMAIRE DE LA LETTRE DES PROPHETIES

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *