Le châtiment « éclairant » de l’Angleterre est riche d’enseignement

 

Quand on voit les événements survenant actuellement en Angleterre et connaissant l’issue de ce triste scénario déjà acté par la divine Providence il est intéressant de lire cet extrait de l’année liturgique de Dom Prosper Guéranger, écrites en 1886.

« Vous êtes, ô Jésus ressuscité, la vie des peuples, comme vous êtes la vie de nos âmes. Vous appelez les nations à vous connaître à vous aimer et à vous servir ; car « elles nous ont été données en héritage », et vous les possédez tour à tour. Votre amour vous inclina de bonne heure vers cette île de l’Occident que, du haut de la croix du calvaire, votre regard divin considérait avec miséricorde. Dès le deuxième siècle, votre bonté dirigea vers elle les premiers envoyés de la parole ; et voici qu’à la fin du sixième, Augustin, votre apôtre, déléguée par Grégoire, votre vicaire, vient au secours d’une nouvelle race païenne qui s’est rendue maîtresse de cette île appelée à de si hautes destinées.

Vous avez régné glorieusement sur cette région, ô Christ ! Vous lui avez donné des pontifes, des docteurs, des rois, des moines, des vierges, dont les vertus et les services ont porté au loin la renommée de l’île des saints, et la grande part d’honneur dans une si noble conquête revient aujourd’hui à Augustin, votre disciple et votre héraut. Votre empire a duré longtemps, ô Jésus, sur ce peuple dont la foi fut célèbre dans le monde entier ; mais, hélas ! des jours funestes sont venus, et l’Angleterre n’a plus voulu que vous régniez sur elle, et elle a contribué à égarer d’autres nations soumises à son influence. Elle vous a haï dans votre vicaire, elle a répudié la plus grande partie des vérités que vous avez enseignées aux hommes, elle a éteint la foi, pour y substituer une raison indépendante qui a produit dans son sein toutes les erreurs. Dans sa rage hérétique, elle a foulé aux pieds et brûlé les reliques des saints qui étaient sa gloire, elle a anéanti l’ordre monastique auquel elle devait le bienfait du christianisme, elle s’est baignée dans le sang des martyrs, encourageant l’apostasie et poursuivant comme le plus grand des crimes la fidélité à l’antique foi.

En retour, elle s’est livrée avec passion au culte de la matière, à l’orgueil de ses flottes et de ses colonies ; elle voudra tenir le monde entier sous sa loi. Mais le Seigneur renversera un jour ce colosse de puissance et de richesse. La petite pierre détachée de la montagne l’atteindra à ses pieds d’argile, et les peuples seront étonnés du peu de solidité qu’avait cet empire géant qui s’était cru immortel. L’Angleterre n’appartient plus à votre empire, ô Jésus ! Elle s’en est séparée en rompant le lien de communication qui l’unit si longtemps à votre unique Eglise. Vous avez attendu son retour, et elle ne revient pas ; sa prospérité est le scandale des faibles, et c’est pour cela que sa chute, que l’on peut déjà prévoir, sera lamentable et sans retour.
En attendant cette épreuve terrible que votre justice fera subir à l’île coupable, votre miséricorde, ô Jésus, glane dans son sein des milliers d’âmes, heureuses de voir la lumière, et remplies pour la vérité qui leur apparaît, d’un amour d’autant plus ardent, qu’elles en avaient été plus longtemps privées. Vous vous créez un peuple nouveau au sein même de l’infidélité, et chaque année la moisson est abondante.

Poursuivez votre œuvre de miséricorde, afin qu’au jour suprême ces restes d’Israël proclament, au milieu des désastres de Babylone, l’immortelle vie de cette Eglise dont les nations qu’elle a nourries ne sauraient se séparer impunément.
Saint apôtre de l’Angleterre, Augustin, votre mission n’est donc pas terminée. Le Seigneur a résolu de compléter le nombre de ses élus, en glanant parmi l’ivraie qui couvre le champ que vos mains ont ensemencé. Venez en aide aux labeurs des nouveaux envoyés du Père de famille. Par votre intercession, obtenez ses grâces qui éclairent les esprits et changent les cœurs. Révélez à tant d’aveugle que l’Epouse de Jésus est « unique », comme il l’appelle lui-même ; que la foi de Grégoire et d’Augustin n’a pas cessé d’être la foi de l’Eglise catholique, et que trois siècles de possession ne sauraient créer un droit à l’hérésie sur une terre qu’elle a conquise que par la séduction et la violence, et qui garde toujours le sceau ineffable de la catholicité. »

 

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Les nations n’ont pas d’éternité et elles doivent alors un jugement terrestre. Ce qui survient à l’Angleterre, conquise par les peuples soumis de ses anciennes colonies, devrait incliner beaucoup d’Européens à la réflexion.

Le destin de l’Angleterre n’est pas achevé. Ce pays redeviendra CATHOLIQUE quand la France, elle-même, sera restaurée.

 

 

 

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