Tandis que Donald Trump amuse la galerie avec ses tweets sur la guerre commerciale sino-américaine, la direction du Parti communiste chinois poursuit la préparation de la prochaine guerre mondiale.
Dans le cadre d’une réforme prolongée de l’Armée de Libération du Peuple, le président chinois procède à un choix très sélectif des leaders de cette armée. Détail qui a son importance : Xi Jinping préside la commission militaire centrale et cherche à résoudre le manque de corrélation entre le rang et le statut de l’officier.
La direction du Parti communiste a voulu résoudre le problème existant au sein de l’armée chinoise depuis longtemps : à savoir qu’il était plus facile pour les officiers occupant des postes administratifs d’obtenir des promotions du fait de liens privilégiés avec certains hauts dirigeants. Le copinage n’a rien à voir avec la qualité des hommes et présente même des dangers d’inefficacité des forces engagées dans le combat.
On peut ainsi avoir un officier promu à un rang élevé, mais sans avoir acquis l’expérience du poste pour lequel il est promu ; ou alors il ne jouit pas du respecter des troupes parce que c’est un parachutage.
Désormais, il est prévu de nouvelles règles. Par exemple, les grades militaires seront intégrés dans un seul système qui améliorera la qualité de commandement et de contrôle par le Parti communiste central.
Malgré la volonté du pouvoir d’aboutir à un processus en soit plus conforme à l’objectif militaire recherché, on ne pourra jamais empêcher les querelles de factions existantes au sein même de la direction du Parti communiste chinois. D’ailleurs, le projet de transformation de la hiérarchie militaire du président Xi Jinping ne date pas d’aujourd’hui. S’il n’est toujours pas mis au point c’est parce qu’il a rencontré de nombreuses résistances de la part de hauts responsables. D’où sa décision de choisir les officiers supérieurs. Par ricochet, cela va améliorer le moral des officiers de rang moyen.
Le commandement des troupes et des matériels, en cas de guerre, est devenu une priorité après que la Chine a procédé à d’énormes progrès dans la mise à niveau du développement de nouveaux matériels militaires et de systèmes d’armes de haute technologie. (South China Morning Post)
Pourquoi les autorités communistes chinoises sont-elles désireuses de se préparer à une prochaine guerre et donner ainsi la confirmation des analyses, comme celle de LIESI, à savoir que les négociations commerciales ne sont qu’un mirage destiné notamment à ceux qui ne prennent pas la mesure du véritable programme mondialiste.
Les dirigeants chinois sont parfaitement conscients du fait que les données macro-économiques de l’économie américaine sont purement artificielles. Les consommateurs américains empruntent pour consommer et leur état de prospérité, mis en avant par les politiciens de la Maison-Blanche, est beaucoup plus artificiel que durable.
Alors que les médias occidentaux tentent de justifier la frénésie des achats d’actions sur les marchés boursiers de Wall Street ; alors que les politiciens de l’oligarchie mondialiste serinent qu’il faut déverser les cotisations de retraite dans le grand casino boursier, il est navrant de constater combien d’aveugles sont le jouet de puissants qui préparent leur ruine alors que le tandem Russie/Chine poursuit inlassablement leurs préparatifs en vue de ce chaos de l’Occident.
Tandis que Donald Trump affirme que les Américains vivent une renaissance économique, l’examen des chiffres et des données de leurs emprunts, le montant de la dette des ménages (que ce soit aux États-Unis ou en Europe d’ailleurs), éclairent lumineusement le triste destin qui attend l’Occident. Voici une statistique sur laquelle nous terminons cet article : la dette des ménages américains était proche de 74% du PIB cet été, selon les chiffres compilés par l’Institute of International Finance de Washington et d’autres sources, dont la Banque des règlements internationaux.