L’assassinat du commandant de la brigade iranienne d’Al-Kuds, le général Kassem Suleymani nous fait entrer dans une dynamique plus inquiétante dans laquelle s’engagent les mondialistes : la liquidation pure et simple d’une personnalité importante d’un gouvernement. L’establishment n’a pas eu recours à une révolution colorée comme ce fut le cas en Libye pour utiliser des leaders révolutionnaires assoiffés de sang en vue de liquider physiquement une personnalité choisie. Non, la cible humaine a été abattue en dehors de son pays, en Irak, un lieu que les Etats-Unis ne parviennent pas à contrôler.
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Le message est fort à l’intention de tous les gouvernements caniches et subordonnés à l’establishment américain. Tout responsable d’un Etat juridiquement souverain doit réfléchir à son cahier des charges, listé par la Finance anonyme et vagabonde.
En tout cas, hier, plusieurs gouvernements occidentaux ont conclu que l’Irak devenait un pays dangereux ! Tout d’abord, un officiel de l’OTAN via Reuters a indiqué qu’une partie du personnel serait évacué d’Irak pour des raisons de sécurité. Puis, quelques heures après, ce fut au Canada de mentionner que certaines troupes basées en Irak seraient temporairement déplacées vers le Koweït pour raisons de sécurité.
Quant à l’hystérique D. Trump, il apparaît enfin sous sa vraie couleur. Il a dit : “Si l’Iran fait à nouveau un mauvais choix, Trump répondra comme il l’a fait la semaine dernière, de façon sérieuse et décisive”.
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Dans quelques courts trimestres, vous verrez combien les choses changeront à la défaveur de l’Amérique… Mais juste avant, doivent se produire des événements douloureux dans un pays que nous citerons dans le prochain numéro de la lettre LIESI.
Pour le moment, les Etats-Unis avertissent qu’ils ont les moyens de régler leur compte avec tous les dirigeants hostiles. Nous verrons s’il s’agit d’une situation “extrême”… pour éviter des événements indésirables.
Comment les leaders iraniens vont-ils gérer la situation chez eux, mais également en Irak ? Parce qu’il est indéniable que le général iranien était un élément clé de l’influence de Téhéran dans la région, et notamment en Irak et en Syrie.
Selon la version du Washington Post, c’est le secrétaire d’État américain Mike Pompeo qui “a persuadé Trump de mener à bien l’opération d’élimination de Soleimani” pendant plusieurs mois, assurant le président qu’il gagnerait ainsi son ticket pour demeurer jusqu’à la fin de son mandat. En outre, par ce crime les Européens ne pourront plus rester en discussion avec Téhéran sur la question du nucléaire…
Il reste tout de même des questions lourdes de sens : pourquoi les politiciens américains ont-ils amené des organisations chiites et des groupes pro-iraniens au pouvoir à Bagdad? C’est Washington qui a, pour la première fois dans l’histoire, permis qu’un pays arabe (l’Irak) tombe sous la domination chiite… N’est-ce pas la preuve qu’au-delà des guignols de la politique existent d’AUTRES FORCES au sein des gouvernements, agissant selon un but bien précis. Nous renvoyons le lecteur à la lettre LIESI ainsi qu’à l’ouvrage DES PIONS SUR L’ECHIQUIER.
Si d’aventure Washington avait l’intention de souffler sur les braises et de favoriser une guerre civile en Irak, les résultats pourraient surprendre et l’Histoire retiendrait une autre leçon que la stratégie poursuivie par les néo-conservateurs aveuglés par leur idole, le Prince de ce monde. En attendant, ce matin l’Iran répliquait…