Hier, aux États-Unis, a été publié l’indice des prix à la consommation de décembre. Il était « assez modéré ». L’inflation a augmenté de 0,2% le mois dernier, contre 0,3% en novembre. Logiquement, cette statistique conforte les analystes qui spéculent sur une poursuite de la reprise des marchés financiers action.
Rappelons que les indices boursiers américains atteignent des sommets records chaque jour.
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Le climat géopolitique a été rapidement éclipsé par l’accord commercial entre la Chine et les États-Unis dont « la phase I » devrait être signée aujourd’hui. D’aucuns spéculent sur le fait que cet accord va stimuler la croissance économique mondiale. La presse américaine met en évidence une certaine défaite de la Chine dans ce bras de fer avec la Maison-Blanche. Les exportations chinoises n’ont augmenté que de 0,5% en 2019 contre une croissance de 10% en 2018. Les importations chinoises ont enregistré une baisse de 2,8% en 2019 contre une hausse de 16% en 2018. On veut y voir une preuve que la guerre commerciale décrétée par Donald Trump a finalement bien endommagée l’économie chinoise.
Autre nouvelle, du point de vue monétaire cette fois. Le yuan chinois s’est apprécié à son plus haut niveau par rapport au dollar américain depuis l’été dernier, la Maison-Blanche affirmant que la devise chinoise ne figure plus sur la liste de devises manipulées.
En Europe, Berlin annonce 62 milliards d’euros d’investissements d’ici 2030 pour rénover le rail.
Mais la petite phrase qu’il faut retenir a été prononcée par un responsable de la banque centrale européenne : « Nous avons besoin d’un niveau de vigilance très élevée dans l’observation des effets secondaires de la politique monétaire ». A l’instant où nous postons cet article, l’agence Moody’s vient de faire un commentaire au vitriol sur la dette européenne. Les fossoyeurs de la civilisation chrétienne européenne préparent un vrai sale coup…
Qu’est-ce que cela veut dire ? Vous lirez la première page du numéro 438 de la lettre confidentielle LIESI. Cette année 2020 va être particulièrement dépendante de la politique monétaire décrétée par la Réserve fédérale américaine. En attendant, la banque centrale américaine lance une information étonnante : ses membres pensent à prêter directement du cash aux fonds spéculatifs pour apaiser les tensions sur le marché interbancaire…
Décidément, voilà un ensemble d’éléments qui constituent matière à une belle réflexion sur un scénario qui s’esquisse avec de plus en plus de visibilité. Pas étonnant que les guignols marionnettistes de la Maison Blanche aient fini par accepter le scénario macabre « Sarajevo II »… comme vous pourrez le lire dans le numéro de LIESI sortant aujourd’hui. Commander.