Le contrôle des masses par la peur avant une extinction sélective – Partie 1

A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la Peur des Rouges (les communistes étaient appelés rouges à cause de leur allégeance au drapeau rouge soviétique) a tourné à l’hystérie aux Etats-Unis et a eu un effet profond et durable sur le gouvernement et la société américaine. Les employés fédéraux, par exemple, faisaient l’objet d’un examen minutieux afin de savoir s’ils étaient suffisamment fidèles au gouvernement, et le comité des activités anti-américaines de la Chambre, ainsi que le sénateur américain Joseph R. McCarthy, avaient lancé des enquêtes massives sur toutes sortes d’allégations fondées sur des élément parfois purement mensongers.
Des individus étaient suspectés et immédiatement étiquetés subversifs, parfois au sein même du gouvernement et de l’industrie cinématographique hollywoodienne (voir l’exemple de Charlot, interdit du territoire américain pendant de nombreuses années). Ce climat de peur et de répression, lié à la Red Scare, a finalement commencé à s’atténuer bien des années plus tard.
Le directeur du FBI Edgar Hoover profitera de cette situation pour briser toutes sortes de protestations, les assimilant à des opérations subversives communistes, et même les manifestants pour les droits civiques, dirigés par Martin Luther King, étaient considérés comme communistes. Hoover n’avait de cesse d’intimider, par tous les moyens, tous les opposants, justement au nom de la Peur des Rouges.

Autrement dit, derrière un phénomène tout à fait légitime, à savoir l’infiltration des communistes aux États-Unis, le gouvernement a dévoyé cette traque pour exercer un plus grand contrôle sur les populations et tout cela n’avait plus rien à voir avec des activités d’espionnage qui, finalement, se sont poursuivies jusqu’à aujourd’hui. On notera que durant cette époque, l’administration américaine était elle-même infiltrée par des agents communistes qui ont discrètement collaboré avec le bloc de commandement soviétique pour leur transmettre de nombreuses informations et brevets qui, aujourd’hui, permettent à la Russie de Poutine d’avoir une avance stratégique majeure dans certains domaines clés sur les États-Unis.
Alors, à qui profite le crime ? Il faut enlever ses lunettes idéologiques pour percevoir que le programme développé dépasse très largement celui des hommes, même réunis en sociétés secrètes. Il est mené par un esprit bien plus performant que l’intelligence humaine. C’est une entreprise diabolique qui se joue du bloc soviétique/russe comme du bloc occidental. L’idéal poursuivi inlassablement par cette Intelligence n’est autre que celui exposé par saint Jean, à Patmos, dans son Apocalypse. Comme la sainte Ecriture l’affirme, “nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes”. (Eph. VI,12)

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