L’agenda sanitaire ne doit pas éclipser le Moyen-Orient

L’intensité du conflit dans le nord-est de la Syrie ne semble pas prête de s’éteindre. On constate depuis quelques semaines une accélération des frappes, notamment engagées contre les intérêts de chacune des parties impliquées. Dans ce contexte, la propagande joue un rôle majeur pour justifier plus de violence. C’est ainsi que Washington active à nouveau les informations selon lesquelles le «régime sanglant d’Assad» est de retour, ciblant les civils et tuant son propre peuple.

Des organisations soutenues par l’Occident, comme le Comité international de sauvetage, prétend qu’un hôpital civil a été frappé par les forces du président syrien. Cette campagne médiatique fait partie des tentatives des Etats-Unis pour contrer les victoires du gouvernement de Damas contre les terroristes soutenus par Washington et d’autres forces militaires soutenues par la Turquie dans le nord-est de la Syrie.

La Russie, elle, poursuit son soutien au président Assad pour libérer davantage de régions de la Syrie. Mécontente de cette situation, la présidence d’Ankara a convoqué l’ambassadeur de Russie pour se plaindre des frappes lourdes que Moscou avait menées contre des cibles terroristes. La partie turque insiste sur le fait que l’artillerie et les frappes aériennes sur les positions et les infrastructures des terroristes financés par la Turquie dans le Grand Idlib ont violé «l’accord de désescalade». Aucune mention n’a été faite des violations qui sont fréquemment commises par ces mêmes terroristes…

La Turquie voudrait continuer à profiter du pétrole de contrebande qu’elle recevait des Forces démocratiques syriennes soutenues par les Etats-Unis. Les Américains, eux, bénéficient toujours de ce pétrole de contrebande. C’est ainsi que le 23 mars 23, un convoi de plus de 300 camions-citernes a quitté la région Hasaka de la Syrie et est entré en Irak. Mais le rapatriement du pétrole à Washington ne se déroule pas non plus sans accroc. Ce même jour, par exemple, plusieurs roquettes ont touché une base militaire américaine près du champ pétrolier Conico dans la province syrienne de Deir-Zor. La télévision libanaise al-Mayadeen a rapporté que les Etats-Unis avaient subi des pertes. 

Cette politique d’opposition aux Etats-Unis était monnaie courante en Irak, mais il semble que cela soit désormais le fait contre les forces de Washington en Syrie.

 

 

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